Les panels de ToTeam sont essentiellement utilisés pour des problématiques centrées sur le Web : l’audit de sites, l’acceptation d’offres en ligne, les tests de plug-in, les usages et les attitudes des internautes. La société s’intéresse aussi aux technologies WAP et à la télévision interactive. “Nous réalisons 80 % de notre chiffre d’affaires dans l’audit de sites Web. Mais nous allons vers les études en interne, dans les entreprises”, explique Olivier Barrelier. La société compte se différencier de ses concurrents ?” Médiangle, Sofres, etc. ?” par sa connaissance d’Internet, et sur la nature des mesures plus ” perceptuelles ” que techniques. Une approche qui a séduit des groupes comme TF1, La Poste ou Infogrames.Pour les études qualitatives, la société propose des réunions de groupe, des entretiens individuels, l’analyse des mails envoyés au site ou la contribution à des forums. Pour les études quantitatives, un échantillon des 5 000 internautes du panel est mis à contribution. Ce panel est recruté selon 500 critères d’extraction. “Nous recherchons activement des femmes de plus de 45 ans, car elles ne sont pas représentées”, plaisante Oliver Barrelier.ToTeam procède aussi à des pop-up surveys. Sur le site web, une fenêtre apparaît et propose à l’internaute de répondre à quelques questions sur le site. “Cette méthode permet de viser le c
?”ur de cible. La fenêtre est proposée à un visiteur sur 250, comme chez Lycos et une seule fois, pour ne pas l’indisposer”, ajoute le PDG.La start-up a levé 3,5 millions de francs. Elle a reçu une aide de 400 000 francs de l’Anvar Rhône-Alpes. De douze personnes aujourd’hui, elle compte passer à quinze rapidement. Elle va se développer à l’international, en ouvrant des bureaux en Espagne, en Allemagne et au Royaume-Uni. Elle prévoit d’augmenter son chiffre daffaires ?” un million de francs en 1999 ?” à cinq millions de francs en 2000.
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