- Le grand match des suites bureautiques : Microsoft Office 2010 vs OpenOffice.org 3.2
- 1er round : l’ergonomie
- 2e round : la présentation
- 3e round : le partage de documents
Des modèles de présentation à la pelle
Vous préférez utiliser un modèle de document (CV, carte de visite, facture…) plutôt que d’en créer un de toutes pièces ? Dans ce cas, Office 2010 répondra davantage à vos attentes. Word, Excel et PowerPoint proposent une série de modèles accessibles depuis l’option Nouveau de l’onglet Fichier. Et si ça ne suffit pas, vous pouvez aller à la quête du modèle idéal sur le site d’Office 2010. Par exemple, il suffit de taper CV dans le champ de saisie Rechercher des modèles sur www.office.com pour que s’affiche une sélection d’une vingtaine de modèles supplémentaires. Dommage néanmoins que le volet de prévisualisation ne permette pas d’avoir un aperçu plus précis du modèle. Pour cela, on n’a pas d’autre choix que de le télécharger.OpenOffice propose, lui aussi, quelques modèles. Allez sous l’onglet Edition, puis choisissez Autotexte. On y trouve, entre autres, un modèle de réponse à une candidature, mais le choix reste bien maigrichon. Pour enrichir la rubrique Modèles, située cette fois dans le menu Fichier, il faut se rendre sur http://fr.openoffice.org/Documentation/modele/index_model.htm et y récupérer des modèles de documents. Comparé à celui d’Office, l’éventail reste malgré tout un peu restreint.Avantage Office
A la recherche de l’occurrence perdue
Le raccourci Ctrl + F pour la fonction Rechercher existe depuis des lustres, dans l’une et l’autre des suites bureautiques mais, une fois de plus, Office 2010 fait preuve d’innovation. Désormais, le résultat s’affiche dans le volet de navigation, à gauche du document, dans lequel chaque occurrence du terme recherché s’affiche dans son contexte et peut être atteinte en un clic. Ce même volet de navigation permet aussi d’afficher les titres d’un document structuré, sur lesquels il suffit de cliquer pour accéder au chapitre ou paragraphe correspondant, ou à l’ensemble des pages sous forme de miniatures. Avec OpenOffice, il faut récupérer le navigateur logé dans la zone Affichage. On peut alors accéder en un clic aux tableaux d’un document, ou bien aux liens hypertextes, mais le fonctionnement de l’ensemble est un peu moins intuitif.Avantage Office
La chasse aux fautes d’orthographe
Fâché avec l’orthographe ? Faites appel au correcteur orthographique. Office 2010 et OpenOffice 3.2 disposent de ce type d’outil mais qui n’offre pas la même efficacité. Et c’est celui d’Office qui se révèle le plus performant. Alors qu’OpenOffice n’identifie aucun nom propre, Office en repère un grand nombre parmi les plus célèbres. Il identifie plus facilement les pièges liés à l’homonymie, et se montre plus calé en grammaire, même si le résultat est encore perfectible. Sans être parfaite à tous les coups, la copie finale devrait être correcte.Avantage Office
Textes et tableaux font bon ménage
Word et Writer proposent deux méthodes pour insérer un tableau dans un document texte : choisir dans l’option Tableau du menu Insertion la saisie du nombre de lignes et de colonnes ou bien le tracé à la souris sur fond d’une grille composée de carrés. Bon point pour OpenOffice et l’option Ne pas scinder, qui évite de couper le tableau en cas de saut de page. Les deux logiciels proposent des modèles avec polices, formats de cellules et formules prédéfinies. Lorsqu’on clique dans le tableau, l’interface change pour proposer des fonctions de remplissage et de mise en forme. Avec Word, il est possible d’insérer une feuille de calcul vide. Ni Word ni Writer ne permettent l’insertion d’un tableau créé au préalable : il faut copier les cellules concernées dans le tableur, puis les coller dans le texte. Avantage à OpenOffice, qui adapte les dimensions du tableau à celles de la page !Avantage OpenOffice
De belles transitions entre les diapos
Votre diaporama est fin prêt. Il n’y a plus qu’à déterminer des effets de transition entre les clichés. Impress fournit juste deux modèles de présentation, mais offre un éventail de transitions. Faites un clic droit sur une diapo dans la marge à gauche, sélectionnez Transition. Les effets s’affichent dans la marge à droite, cliquez sur l’un d’eux pour qu’il se réalise à l’écran. PowerPoint 2010 ne fait pas mieux. En revanche, certains de ses effets sont plus sophistiqués. Et surtout, il est plus convivial et plus facile d’accès. Il suffit de cliquer sur l’onglet Transition, puis de cliquer sur l’un des effets.Avantage Office
Des vidéos bien traitées
En agrémentant votre présentation de séquences vidéo, vous lui donnerez plus de poids. Nos tests ont montré qu’Impress a du mal à reconnaître certains formats de fichiers, alors qu’Office 2010 accepte tous ceux dont les codecs (modules logiciels de décodage) sont présents dans Windows. Ainsi, si vous utilisez Windows 7, qui intègre le Lecteur Windows Media 12 et sa cohorte de codecs, et installez en plus les plug-in QuickTime et Flash, vous êtes assuré de pouvoir à peu près tout lire. De plus, avec PowerPoint 2010, l’utilisateur peut modifier la taille, l’orientation et la forme de la fenêtre vidéo, l’agrémenter d’un cadre et d’effets visuels, et contrôler sa diffusion : préréglage du volume sonore, insertion de signets pour l’accès direct à différents points de la séquence (il est même possible de faire du montage), déclenchement de la lecture par un clic ou dès l’affichage de la diapositive. Enfin, il est possible d’intégrer les vidéos et les fichiers multimédias dans la présentation dès sa création, sans passer par la phase de compilation finale comme avec les versions précédentes de PowerPoint.Avantage Office
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