L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a publié hier, lundi 28 septembre, les derniers chiffres du très haut débit en France. L’autorité a recensé, fin juin, 230 000 abonnés bénéficiant d’une connexion Internet dont le débit peut aller jusqu’à 100 Mbit/s.
Cela reste peu en comparaison des 18,9 millions d’abonnés au haut débit (ADSL, câble et autres technologies). Mais les chiffres sont encourageants. L’Arcep note une progression de 35 % du nombre d’abonnés par rapport au dernier recensement, effectué en décembre 2008.
Parmi ces abonnés au très haut débit, 180 000 ont souscrit une offre reposant sur le Fiber to the Building (FTTB), une technologie où le réseau est constitué de fibre optique jusqu’au pied de l’immeuble, laquelle est complétée par un câble coaxial jusqu’au domicile des abonnés. Cela représente une progression de 38 % en six mois. Rien d’étonnant à ce que le FTTB soit majoritaire car il est moins cher et plus rapide à déployer. Numericable est le seul à l’avoir adopté.
Les abonnés de Numericable majoritaires
Les 50 000 abonnés restants ont quant à eux droit à la fibre optique jusque dans leur foyer, grâce au Fiber to the Home (FTTH). Une technologie choisie par France Télécom, Free et SFR pour déployer leur réseau. Leur progression est moindre, avec 25 % d’abonnés en plus sur la même période.
Mais cela pourrait changer d’ici à la publication du prochain tableau de bord, dans six mois. Car les opérateurs ont accru leurs efforts pour déployer leur réseau. Ils ont raccordé en FTTH plus de 33 000 immeubles, soit une progression de 60 % depuis le 1er janvier. Selon l’Arcep, cela représente environ 650 000 foyers pouvant s’abonner du jour au lendemain à une offre de très haut débit.
Pour rappel, il y a quelques jours, l’Autorité de la concurrence a validé la décision de l’Arcep concernant la mutualisation de la fibre optique sur sa partie terminale des réseaux FTTH.
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