- 22, v’la les écrans cinéma
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
Alors que les écrans de 17 pouces de diagonale (soit 43 cm) se font de plus en plus rares dans les rayons et que le 19 pouces (48 cm) a tendance à se généraliser comme format d’écran standard, les moniteurs LCD de 22 pouces (56 cm) pointent déjà le bout de leur cadre comme relève annoncée.La grande différence est qu’ils sont majoritairement proposés en format 16/10 (chiffres qui expriment le rapport entre la largeur et la hauteur), plutôt que dans le traditionnel format 4/3 des précédentes tailles d’écrans. Le principal avantage de ce format est de s’adapter à celui des films et autres émissions de télévision, diffusés en 16/9.Quand on regarde un DVD-Vidéo sur ces écrans, les personnages ne sont plus allongés, et les décors ne sont plus déformés. Si ce format se révèle parfait pour le cinéma, il est en revanche beaucoup moins pratique pour bon nombre d’autres activités. Si les jeux vidéo, les pages Web ou encore les documents bureautiques s’affichent correctement, ils ne sont que rarement conçus pour s’afficher en 16/10.Pour autant, les dix écrans testés par notre laboratoire sont de bons modèles, lumineux et contrastés, et pour une grande part très fidèles dans la reproduction des couleurs.En qualité d’affichage, ils obtiennent tous des notes bien supérieures à la moyenne, l’écart entre le dernier (6,5) et le premier (7,9) n’étant pas significatif. Les tests du labo sont d’ailleurs confirmés par les notes du jury qui leur a accordé à tous la mention Bien. Une rareté dans ce type de test !
Le multimédia à l’honneur
Ces moniteurs utilisent tous des dalles LCD dont la technologie, dite TN+F, est ce qui se fait de mieux pour l’affichage des images en mouvement. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils sont tous égaux.Certains sont moins bien conçus que d’autres. C’est ainsi que – alors que la vidéo est supposée leur domaine de prédilection –, cinq moniteurs sur dix présentent, à nos tests, des temps de réponse proches ou supérieurs à 20 ms, alors que les meilleurs descendent en dessous de 8 ms. Des valeurs qui risquent parfois d’engendrer une rémanence visible sur les scènes de mouvements très rapides.Mais le seul réel défaut que l’on peut reprocher à certains de ces modèles est qu’ils offrent des angles de vision assez réduits, tant à la verticale qu’à l’horizontale. C’est surtout le cas des modèles 22W Artist Line de Belinea, W22 de HP et L226WT de LG.Côté pratique, sept d’entre eux intègrent des haut-parleurs, et trois (Belinea 22W Artist Line, Iiyama Prolite E2200WS et Samsung Syncmaster 225BW) proposent même des prises jack pour un casque et, pour le Samsung, un microphone.
Une connectique prête pour demain
Mais aucun écran ne propose un mode pivot permettant d’orienter l’écran en portrait ou paysage, et seul le Samsung peut être ajusté en hauteur pour offrir une meilleure position de visionnage. De plus, les hubs USB qui fleurissent sur les écrans de 19 pouces, sont étrangement absents de tous les modèles.Pour le prix, les constructeurs les affichent tous au-dessus de 350 euros pour l’instant. On trouvera certaines références autour de 400 euros, comme le Pro-Lite E2200WS d’Iiyama ou les derniers exemplaires en vente du ScaleoView L22-1W de Fujitsu Siemens (voir l’encadré page précédente).Enfin, si vous comptez changer de PC dans un avenir proche, vérifiez que, outre l’indispensable prise VGA, qui sert normalement à le brancher sur un PC, le moniteur de votre choix est bien équipé aussi d’une prise DVI, appelée à devenir le standard des PC de demain. Les constructeurs commencent largement à en tenir compte, puisque c’est le cas de sept modèles sur dix.
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