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203 villes obtiennent le label Ville Internet 2008

Pour la dixième année consécutive, le label a été décerné aux communes les plus dynamiques en matière de nouvelles technologies.

Les communes françaises ne sont pas seulement récompensées pour la qualité de leurs plages ou leur patrimoine paysager. Depuis 1999, un label plus confidentiel distingue les communes les plus dynamiques en matière de nouvelles
technologies : le label Ville Internet. Géré par l’association du même nom, il prime la politique globale des collectivités pour démocratiser Internet
auprès de leurs administrés et développer des services en ligne à usage citoyen.Pour cette édition 2008, 203 villes ont reçu le label avec différents niveaux de récompense, de un à cinq ‘ arobases ‘ (visualiser toutes les villes lauréates sur
cette carte). Quatorze d’entre elles ont obtenu la distinction suprême (cinq @) dont Agen, Epinal, Metz et Vannes, mais aussi des communes plus
modestes comme Blanquefort (Gironde) ou Guiras (Ardèche). Mais la moyenne générale des villes primées s’établit à trois @, comme Ajaccio, Carquefou, Cergy, Le Lamentin (Martinique) et Tarbes.

Payer son loyer en ligne à Vincennes

Le label Ville Internet est attribué par un
jury composé d’universitaires, de journalistes et d’associations professionnelles (Afnic, Aproged). Pour établir leur classement, ils se sont fondés
sur les informations déclaratives fournies par les villes candidates à travers un questionnaire complet : nombre de points d’accès public à Internet, équipement en logiciels libres, accompagnement des habitants aux NTIC, équipement informatique
dans les écoles, publication des décisions municipales sur Internet, services administratifs fournis en ligne, délai de réponse, etc.En marge de la remise des prix, 25 initiatives Internet ont été présentées par des collectivités. L’occasion de découvrir que les élus du village d’Aubazine (Corrèze) collaborent grâce à un Wiki, que les locataires des HLM de
Vincennes (Val de Marne) peuvent payer leur loyer en ligne et que les habitants de Rennes amateurs de généalogie sont invités à enrichir eux-mêmes les registres de l’Etat civil. De bonnes idées qui ne demandent qu’à être généralisées partout en
France.

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Julie de Meslon