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2002, la révolution silencieuse

Haut débit, internet pour tous, téléphonie mobile 3G, aide à la création d’entreprise, tout y passe. Un potentiel d’un million de nouvelles sociétés d’ici à 2007 selon Jacques Chirac ! Les candidats se déclarent tous ultra-favorables au développement des NTIC.

L’exemple vient d’en haut. Au moment où les entreprises, échaudées par certaines expériences, attaquent leurs projets internet avec plus de prudence, les hommes politiques auraient-ils manqué quelques épisodes, passant au travers de la crise internet, ou ont-ils déjà assimilé les profonds bouleversements que le Net a apporté dans nos vies professionnelles et privées ? Car la révolution internet tant attendue est bien en marche. Elle se fait sans vague, presque silencieusement. Le web a mis 4 ans à s’imposer en tant que fondement des systèmes d’information.L’exemple vient aussi de là où on ne l’attend pas. Du ministère des Finances par exemple. Voilà une administration lourde de 180 000 fonctionnaires ?” et des plus scrupuleux : comptables, inspecteurs du fisc, etc. ?”, souvent jugée rétrograde et arc-boutée sur ses procédures, qui donne aujourd’hui une leçon à bon nombre d’organisations informatiques. Grâce à internet, au portail fiscal, aux téléprocédures, au projet Copernic (refonte des applications fiscales du Trésor public et de la Direction générale des impôts), elle paraît inverser la vapeur et s’adapter aux usagers (familles, entreprises, collectivités). On parle désormais de service client au sein même de l’administration fiscale pour, notamment, effectuer sa déclaration de revenus en ligne ! Une réserve : on ne peut pas encore résilier son contrat…

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Frédéric Simottel