Proposition amenée à être présentée lors du prochain Conseil européen extraordinaire de Lisbonne les 23 et 24 mars 2000, l’initiative eEurope a pour objectif de stimuler l’essor de la “nouvelle économie” dans les pays de l’Union européenne. Décliné en 10 points, le programme eEurope aborde les domaines d’intervention traditionnels des États tels que l’éducation, avec l’accès à Internet pour toutes les écoles d’ici à la fin de l’année 2001 ou l’amélioration des réseaux universitaires et de recherche, ainsi que la mise en ligne des informations juridiques et administratives des États membres pour la fin 2000.
LES OPÉRATEURS SUR LA SELLETTE
La Commission européenne va pousser la libéralisation de la boucle locale en contraignant les opérateurs en place à procéder au dégroupage dans des conditions non discriminatoires pour les nouveaux entrants, et ce d’ici à la fin de l’an 2000. Pour le commerce électronique, si la Commission européenne prévoit un volume de transactions de 340 milliards d’euros en 2003, elle n’en reconnaît pas moins le retard européen. Ou-tre une campagne de promotion au-près des PME, le projet inclut les modifications législatives sur la passation des marchés publics de manière électronique. La carte à puce s’annonce comme l’ambition forte de la Commission. En effet, un sommet sera spécialement organisé sur ce thème en avril. Des spécifications communes seront élaborées entre secteurs d’activité. Pour stimuler la création d’entreprises de la “nouvelle économie”, la Commission va commencer par améliorer la cohérence de ses programmes d’aide. Des capitaux européens devraient être réorientés, et les partenariats entre secteurs public et privé stimulés. Peut-être plus efficace, à l’image du succès des business angels et capital-risqueurs dans le domaine d’Internet, la levée des obstacles à la mise en place de fonds de capital risque paneuropéens est planifiée à lhorizon 2003.
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