Perte nette de 1,8 milliard de francs liée à la fin définitive de l’aventure micro-informatique, quasi achèvement du plan de cession d’actifs non stratégiques (imprimantes, terminaux de paiement, automates bancaires et sous-traitance électronique), fin du plan de redéploiement des compétences (3 300 départs et plus de 1500 embauches) : de fait, Bull entame l’année avec une situation assainie.
Même si – dixit Guy de Panafieu – l’effet an 2000, c’est-à-dire le ralentissement des commandes en fin d’année dernière, se fera encore sentir ce trimestre, le groupe n’a plus droit à l’erreur pour tenir ses objectifs : accélération de la croissance (elle n’a été que de 1,7 % en 1999, pour un chiffre d’affaires de près de 25 milliards de francs) et amélioration de la rentabilité (les activités ventes de systèmes Unix et intégration de conseil ont encore perdu de l’argent l’année dernière). Et ce, d’autant plus que, après une énième réorganisation, chacune des cinq grandes divisions dispose de ses propres forces commerciales. Pour mieux les rendre responsables de leurs performances.
Reste à régler le problème du financement. Après l’échec de la recapitalisation du groupe, le plan de cession d’actifs a été accéléré pour ‘ assurer le quotidien jusqu’en 2000 ‘, comme le déclarait à l’époque un porte-parole. A l’heure de la Net-économie, synonyme de lourds investissements, Bull a-t-il vraiment les moyens dune grande ambition, en matière de commerce électronique notamment ?
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