Quand, sur une boîte de céréales, vous lisez l’inscription “20% de produit en plus “, vous savez que toutes les céréales contenues dans le paquet sont les mêmes et correspondent à ce qui est annoncé sur le paquet.Mais, dans le monde merveilleux de la micro et de la vidéo, il en va tout autrement. Les éditeurs se sont, semble-t-il, donné le mot pour ” gaver ” leurs CD ou leurs DVD de pseudo-cadeaux d’un intérêt parfois discutable. Lorsque vous achetez un DVD, vous achetez donc, très souvent, outre le film, un ensemble de plus en plus considérable de bonus, interviews et autres séquences vidéos de qualité plus qu’inégale.Souvent, ces bonus justifient la présence d’un second, voire d’un troisième DVD dans le boîtier, le tout étant censé justifier que l’ensemble soit vendu plus de 30 euros. Or, les ajouts vidéos ou logiciels offrent rarement la même qualité que le film original, et, qui plus est, ne s’adressent parfois qu’à des cinéphiles avertis.Certes, personne ne m’oblige à me ” faire ” le reportage de vingt minutes en noir et blanc non sous-titré sur l’enfance de Spielberg. Mais je voudrais également ne pas le payer. Et je n’ai pas toujours le choix. Si, dans les grandes surfaces parisiennes, on trouve facilement le DVD en deux versions, le film seul et la version collector bourrée de bonus, le même choix n’est pas offert chez tous les détaillants ou sur les sites de vente en ligne.Dans le monde du logiciel, je constate la même dérive. Si je veux acheter un logiciel intégré, par exemple Works, il m’est souvent vendu avec un fatras de modèles, fonds d’écran ou fichiers d’exemples innombrables et irréalistes. Et, là, pas moyen d’acheter le logiciel seul.Montaigne disait ” Mieux vaut tête bien faite que tête bien pleine. “ Ne pourrait-on pas appliquer cette maxime également aux logiciels ?* Rédacteur en chef adjoint de lOrdinateur IndividuelProchaine chronique vendredi 6 décembre
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