Le Serial ATA simplifie les branchements des disques durs
C’est en février 2000 qu’ont eu lieu les premières présentations de la norme Serial ATA. Destinée à révolutionner l’architecture interne des micros, elle va remplacer progressivement la norme Ultra-ATA (ou UDMA), qui gère les échanges de données en provenance ou à destination du disque dur et du lecteur de CD-Rom.Aujourd’hui, ces éléments sont reliés à la carte mère par une grosse nappe grise composée de 40 ou 80 fils collés les uns aux autres. Les données transitent à la vitesse maximale (très) théorique de 133 Mo/s. Avec le Serial ATA, cette vitesse est tout d’abord portée à 187,5 Mo/s puis, dans un second temps, à 375 Mo/s et, enfin, à 750 Mo/s. De plus, les nappes vont disparaître au profit d’un simple câble beaucoup plus fin : voilà qui dégagera de la place dans le micro.Il sera également possible de brancher plus de disques les uns à la suite des autres, tout en consommant moins d’énergie. Cette technologie d’avenir est donc vouée au succès. Les premiers disques durs Serial ATA ont été présentés en novembre dernier. Ils devraient arriver sur le marché fin 2002 pour être majoritaires dans les ordinateurs neufs en 2003 ou en 2004.
Vive la mémoire vive DDR-SDRam
Appelée aussi Ram (Random Access Memory), la mémoire vive est chargée de stocker les informations en provenance des différents disques (CD-Rom, disques durs, DVD, etc.) puis de les adresser au processeur. Il existe plusieurs types de mémoire vive, qui se différencient par leur technologie ou leur fréquence.Actuellement, les micros sont équipés de SDRam (entre 66 et 133 MHz), de DDR-SDRam (266 MHz) ou de RDRam, aussi appelée Rambus (400 MHz). La SDRam est vouée à disparaître. Restent les deux autres. Elles se partagent le marché, mais la RDRam est plus chère.Un désavantage qui ouvre un boulevard à la DDR-SDRam. Mieux, Intel prévoit pour la fin de l’année la sortie d’une carte mère gérant la DDR-SDRam à double canal, soit deux fois plus rapide que la DDR-SDRam actuelle.
Place aux écrans plats TFT
Les écrans TFT (Thin Film Transistor) sont des écrans plats à matrice active, comme ceux des ordinateurs portables. Ils donnent une image parfaitement stable, sans scintillement, et offrent un grand angle de vision. Ils sont aussi plus légers et plus fins que les moniteurs traditionnels à tube cathodique. Leur prix est en forte baisse (même s’il a légèrement remonté ces derniers temps) et ils ne sont désormais plus réservés aux entreprises. On trouve les premiers modèles autour de 550 euros (3 608 francs) et de nombreux constructeurs les intègrent dans leur catalogue.En termes de surface d’affichage, un écran TFT de 15 pouces équivaut pratiquement à un moniteur cathodique de 17 pouces. Les écrans TFT sont amenés à devenir majoritaires, d’autant plus que leur principal défaut, la rémanence, tend à s’estomper. La rémanence est le laps de temps que mettent les transistors à éteindre puis à rallumer un pixel lors des changements d’image.S’il est trop long, et c’est le cas sur la quasi-totalité des modèles actuels, l’image n’est pas vraiment fluide dans les jeux d’action ou lorsque vous faites défiler une page Web. Les derniers modèles, notamment le vainqueur de notre dernier comparatif sur les écrans plats, le Iiyama AX3818UTC, ne souffrent presque plus de ce problème. L’avenir leur est donc ouvert.
L’USB 2 à 480 mégabits par seconde
L’arrivée du connecteur USB sur les micros, à la fin des années 1990, fut une petite révolution. Enfin, il existait un connecteur simple à utiliser, sans multiples broches ni vis à serrer, et qui autorisait le branchement et le débranchement “à chaud” des matériels périphériques, c’est-à-dire qu’il n’était plus nécessaire d’éteindre son micro pour connecter une imprimante, un scanner ou tout autre accessoire.Rapidement, la quasi-totalité des périphériques a été dotée de ce type de connexion. Il faut dire qu’avec un débit de 12 Mbit/s, contre 1 Mbit/s pour le port parallèle, les vitesses de transfert des données furent multipliées.Aujourd’hui, la norme USB 2.0 fait son apparition et, à son tour, annonce une révolution. Avec un débit de 480 Mbit/s, elle surpasse toutes les normes existantes, même le FireWire et ses 400 Mbit/s. Cette dernière semble désormais condamnée à n’exister que pour la vidéo (transfert de données en provenance d’un caméscope numérique, par exemple).Graveurs et disques durs externes, appareils photo, scanners, imprimantes : tous ces périphériques sont ou seront bientôt disponibles avec une liaison USB 2. A la fin de l’année, de nombreux micros intégreront cette technologie en standard. Si vous souhaitez en profiter dès aujourd’hui, vous pouvez acheter une carte interne ou une nouvelle carte mère à cette norme.
Ça va foncer avec le bus Super PCI
A apparus dans les PC au début des années 1990, les actuels connecteurs PCI sont devenus trop lents par rapport aux autres composants du micro. Ils sont reconnaissables sur la carte mère à leur couleur blanche ou beige et à leur taille de 10 centimètres environ. C’est sur ces connecteurs qu’on branche la carte son et les diverses cartes d’extension qui peuvent venir compléter un micro. Ce type de connecteur est aussi appelé “bus” PCI, car il fait le lien entre ces cartes et la carte mère. Il assure l’échange des données à la vitesse maximale théorique de 132 Mo/s, mais sa fréquence maximale est de 33 MHz, alors que celle de la carte mère est de 133 MHz.Son remplaçant, le bus PCI-X, déjà présent dans certains gros serveurs, fonctionne, lui, à la fréquence de 133 MHz. Cela permet à tout le micro (processeur excepté) de fonctionner à la même fréquence et aide, par exemple, le disque dur à fournir un débit réel proche de son débit théorique maximal (on en est loin aujourd’hui). Le bus PCI-X est capable de transférer des données à la vitesse de 1 Go/s.
Le stockage de données sans soucis grâce aux graveurs de DVD
Le lecteur de DVD devrait définitivement remplacer le lecteur de CD, aussi bien pour les modèles de salon que sur les micros. Les graveurs sont donc aussi destinés à suivre cette évolution, le DVD étant idéal pour stocker une multitude de données ou de programmes, copier des vidéos personnelles numérisées, etc.Mais la question se pose encore de savoir quelle norme s’imposera. Il existe en effet plusieurs normes de graveurs de DVD incompatibles entre elles, et chaque constructeur espère imposer comme standad celle qu’il soutient. Passons sur la norme DVD-Ram, appelée à disparaître rapidement car trop restrictive. Restent d’un côté le DVD-R (mono-écriture) et le DVD-RW (multi-écriture) de Pioneer et, de l’autre côté, le DVD+RW adopté par les autres constructeurs.Tout laisse à penser que cette dernière norme s’imposera : Microsoft vient d’ailleurs d’annoncer qu’elle seule serait adoptée et reconnue dans les futures versions de Windows. Il est vrai que les graveurs de DVD+RW sont plus rapides, d’autant plus qu’un disque vierge n’a pas besoin d’être entièrement formaté avant d’être utilisé. Enfin, cette technique devrait bientôt être complétée par l’arrivée de DVD+R (mono-écritures) moins chers à lachat.
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