2. Héberger son site marchandOpter pour un serveur partagé ou un serveur dédié

D’EBP à Sage en passant par Ciel, les éditeurs d’outils de gestion proposent leur solution d’hébergement packagée avec des extensions de boutique en ligne. Il ne s’agit généralement pas d’une option : pour pouvoir être déployée, la boutique doit absolument être hébergée par l’éditeur. La plupart facturent un tarif forfaitaire d’hébergement sur un serveur partagé, auquel s’ajoute un supplément au-delà de trois synchronisations de données quotidiennes. En contrepartie, ces solutions permettent d’effectuer le déploiement en un clic de souris. Les offres d’hébergement intègrent également des prestations comme le dépôt du nom de domaine, le référencement du site dans les principaux moteurs, etc. Toutes ces informations sont fournies au back office de l’hébergeur à partir des informations saisies par la PME dans les assistants utilisés pour créer son site.

De 25 à 122 euros par mois

Autre intérêt de ce type d’hébergement : le partage des ressources diminue les coûts de fonctionnement. Les charges liées à la sécurité, à la disponibilité des sites, au paiement en ligne, etc., sont partagées par de nombreux clients. Ce type d’hébergement coûte entre 25 et 122 euros par mois. La solution proposée par EBP et Oxatis, son partenaire FAH, est la moins chère. Elle inclut pourtant une assurance des transactions fournies par Probatio, un assureur tiers. Dans la catégorie des logiciels spécialisés, Actinic Business d’Actinic offre les mêmes fonctions que les extensions de gestion commerciale, mais génère un site statique. L’entreprise peut alors choisir n’importe quel hébergeur. Pour toutes ces solutions, la synchronisation des données s’effectue par une liaison FTP.En revanche, il n’existe pas d’hébergement standard pour une boutique construite sur mesure. C’est donc dès la conception du site qu’il faut choisir son hébergeur, en fonction du serveur d’applications retenu pour activer la boutique (ColdFusion, ASP, PHP, J2EE, Perl, etc.). Autre point important : le niveau d’intégration nécessaire au fonctionnement de la boutique peut impliquer la mise en place de liaisons spécialisées entre l’hébergeur, l’entreprise et les différents partenaires. À ce degré d’exigence, les obligations de l’hébergeur et de l’entreprise sont formalisées contractuellement par un SLA (Service Level Agreement).Enfin, les solutions de paiement proposées par les hébergeurs sont importantes. Nombre d’entre eux se contentent de solutions francophones. Inconnues des Américains ou des Japonais, celles-ci peuvent créer des frictions lors du paiement. Un consommateur français sera rassuré par le logo de Télécommerce, quand un Américain le sera par celui d’une banque américaine.

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