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2 000 milliards d’euros

Fatalement, l’horreur, pour être digérée, est mise en colonne de chiffres. Un nécessaire processus comptable pour abstraire la trop humaine réalité. Sur la chaîne Net-économie, Jean-Michel…

Fatalement, l’horreur, pour être digérée, est mise en colonne de chiffres. Un nécessaire processus comptable pour abstraire la trop humaine réalité. Sur la chaîne Net-économie, Jean-Michel Cedro et Jean-Pierre Savalles passent au crible les scénarios économiques possibles post ” événement “. Une analyse où l’on apprend que près de 2 000 milliards d’euros sont déjà engloutis dans le maelström financier, depuis le 1er janvier. Une somme à laquelle viendront s’ajouter quelques milliards, coûts directs et indirects de ces attentats. Bien sûr, il y a un scénario pessimiste, récession suivie d’une stagnation ; un scénario presque optimiste, avec un rebond à six mois et, enfin, un scénario consensuel, en gros, on ne sait pas trop… Toutefois, humour improbable de l’analyse financière, chaque scénario repose sur le fameux ” moral des ménages “, cette position existentielle du couple dont la consommation se mesure à l’aune de son optimisme envers l’avenir, et garant d’une saine économie. Absurde encore, la possible illégalité d’un nombre premier. Absurde ? Oui, mais pas en vertu du Digital Millenium Copyright Act, cette loi américaine de protection des droits d’auteur. Vous pourrez découvrir, sous la plume de Renaud Bonnet (sur la chaîne société), le nombre premier, qui peut être l’une des expressions possibles d’un fichier exécutable, avec Linux pour craquer le codage DeCSS utilisé par les éditeurs pour protéger leur copie. Question : À qui appartient le nombre premier ? Un débat qui intervient alors que la question sur la brevetabilité du logiciel, du vivant, de l’air qu’on respire est en débat au sein de l’UE. Pirate encore, sur site et surf, on apprend que le fameux MafiaBoy, un adolescent qui avait saturé les sites de CNN, et de eBay, a écopé de huit mois de prison. Histoire, comme le dit le procureur Canadien, “d’envoyer un signal fort aux hackers : s’ils font ces choses, ils seront pris “. Question d’échelle. Une bonne nouvelle ? Noos offre six semaines de téléchargement gratuit à ses abonnés au motif dun engorgement de lignes par les diverses attaques virales. Bon surf.

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Fabrice Frossard