Internet décolle en France
03/98 : Augmentation du taux de pénétration en entreprise, nombre record de connexions, Internet commencerait-il à trouver sa place dans les entreprises françaises ? Tout semble l’indiquer. En effet, en septembre 1997, les temps de connexion ont atteint le chiffre record de 3,2 millions d’heures, contre 1,2 million en janvier de la même année. Quant au taux de connexion des entreprises, s’il reste inférieur de 8 %, il a tout de même presque doublé depuis 1997 pour atteindre 40 % de croissance. Ce décollage suffira-t-il à combler le retard de la France par rapport aux autres pays industrialisés ? Peut-être.Sécurité. L’effort engagé par les constructeurs pour fournir des PC à moins de 5 000 F devra être poursuivi, et surtout inclure le matériel de connexion. De même, les fournisseurs d’accès devront proposer des connexions à moindre coût aux entreprises. C’est la professionnalisation du contenu qui fera le succès d’Internet. Commerce électronique, plate-forme d’échange entre entreprises et, pourquoi pas, services délivrés en ligne… Cette évolution nécessitera des avancées techniques en termes de sécurité et aussi de vitesse de connexion. Il ne faudrait pas qu’une fois son retard d’équipement et de con- nexion rattrapé, la France soit de nouveau à la traîne pour les connexions à haut débit.
XML gagne du terrain
09/99 : Software AG prend de vitesse les ténors du logiciel en lançant Tamino, la première base de données XML native. Au-delà de l’édition web ou de la gestion de contenu, XML est à l’origine d’un langage de requête ouvert (XQL, encore en cours d’élaboration), idéal pour les bases de données. Cet atout sera exploité par certains sites dynamiques, notamment d’e-commerce.Incontournable. La gestion native de XML n’est pas encore une priorité pour les grands éditeurs, malgré l’effervescence du marché. Si tous déclarent leurs produits compatibles, XML n’est généralement qu’un langage intermédiaire. Pourtant, il est déjà pressenti comme le sésame de l’interopérabilité des environnements hétérogènes intra ou interentreprises, y compris le web.
IBM passe à l’open source
06/99 : Victoire pour les apôtres du logiciel libre en général, et de Linux en particulier : IBM rend public le code source de certains de ses logiciels ?” et permet ainsi aux développeurs de le modifier et de l’utiliser.Fiabilité. Avec sa Public Source Licence, IBM rejoint Apple et Sun qui proposent une licence de même type, quoique légèrement plus restrictive. IBM confirme ainsi son engagement dans le monde libre, après avoir adopté Apache comme serveur HTTP et porté sa base de données DB2 sur Linux en début d’année. Linux a dépassé le stade d’OS pour bidouilleurs, pour s’intégrer à l’entreprise. L’engagement d’IBM ne rassure pas Microsoft. Chef produit de la division Proxy Server, Vinod Vallopillil reconnaît ainsi : “Linux et d’autres produits générés par l’Open Source Software prouvent chaque jour un peu plus qu’ils sont aussi fiables que les alternatives commerciales.”
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