- 18 netbooks de 249 à 599 euros
- Comment nous les avons testés
- Résultats des tests
- 1er : NC10, de Samsung
- 2e : Inspiron Mini 9, de Dell
- 5e : Wind U100-MSM011, de MSI
- 6e : NB-100, de Toshiba
- 7e : Dot, de Packard Bell
- 9e : IdeaPad S10, de Lenovo
- 10e : Amilo Mini Ui3520, de Fujitsu Siemens
- 11e : Akoya Mini E1210, de Medion
Lorsque Asus a lancé sa toute première mouture de l’Eee PC, il y a de cela une petite année, nombreux étaient les sceptiques à prédire un court avenir à cette nouvelle génération d’ordinateurs. La frilosité de la plupart des constructeurs a très vite été mise à mal, au vu des premiers chiffres de ventes de l’Eee PC. Un vent de folie s’est alors emparé des principaux acteurs du marché et, en l’espace de quelques mois, les annonces de lancement pleuvaient, chaque constructeur voulant sa part du gâteau.
A notre connaissance, seuls Sony et Apple ne sont pas entrés dans la course au mini-PC “ low cost ”, alors que tous les grands noms de l’informatique se sont engouffrés dans la brèche. Ce dossier spécial regroupe la totalité des netbooks présents sur le marché pour cette fin d’année. Nous nous sommes appuyés sur les tests et l’expertise des ingénieurs de notre laboratoire, pour décortiquer et analyser de fond en comble ces petites machines.
La portabilité avant tout
C’est la première fois qu’un tel dossier est publié dans les pages de Micro Hebdo. Pour plus de clarté, nous l’avons scindé en deux parties. La première contient onze références regroupées au sein d’un comparatif classique, et dont les particularités sont de disposer d’une diagonale d’écran comprise entre 9 et 10 pouces, de tourner avec Windows XP et d’avoir un prix de vente inférieur à 500 euros. La seconde, présentée sous la forme de tests individuels, comprend toutes les autres configurations ne répondant pas aux critères exposés précédemment.
Les netbooks étant par essence destinés à la mobilité, la notion de “ portabilité ”– encombrement, poids, autonomie – est essentielle dans le choix final. De grosses disparités entre les modèles, en termes de durée d’utilisation sur batterie, sont à relever : cela va du simple au triple, le record étant détenu par le Samsung NC10 avec près de 5 heures d’autonomie, tandis que le Medion peine à atteindre une heure trois quarts.
Le choix des composants, l’équipement (prises et connecteurs) ainsi que les performances ne prennent finalement que très peu de place dans la note finale, tant les configurations se ressemblent. Nous pouvons cependant dégager de ce dossier quelques certitudes. Il faut préférer les configurations qui intègrent en plus du processeur Atom, la puce d’Intel spécialement développée pour cette catégorie de machine, un gigaoctet de mémoire vive.
Le stockage des données balance entre les modèles mécaniques classiques (entre 60 et 160 Go) et ceux à mémoire flash SSD (entre 8 et 16 Go). Les premiers privilégient la capacité de stockage tandis que les seconds proposent des temps d’accès plus rapides et une bien moins grande fragilité. Côté communication, le Wi-Fi (802.11g et parfois 802.11n) comme le Bluetooth sont les plus présents. Seul le modèle d’Airis propose aujourd’hui un emplacement 3G intégré pour accéder directement à l’Internet mobile.
Le confort d’utilisation est un plus
Le confort d’utilisation est aussi un argument de poids. Vous aurez beau avoir entre les mains le plus beau, le plus léger et le plus endurant des netbooks, s’il n’est pas commode à utiliser au quotidien, il perdra tous ses atouts. Aussi, avant de vous lancer, vérifiez bien la taille du clavier et du pavé tactile, tout comme la disposition des boutons. Reste l’argument ultime : le prix. De 249 à 599 euros, il serait vraiment difficile de ne pas trouver chaussure à son pied.
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