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18 mois de prison pour l’ex-ingénieur de Google qui vendu les secrets de la voiture autonome à Uber

Anthony Levandowski connait enfin sa sentence. L’ex-ingénieur de Waymo qui avait volé, puis vendu des informations critiques à Uber vient d’écoper de 18 mois de prison.

180 millions d’amende ne suffisaient pas. L’ex-Googler Anthony Levandowski avait déjà été condamné à verser une vaste somme d’argent à Waymo pour avoir vendu d’importants secrets liés à la voiture autonome à Uber. Il vient de voir sa peine complétée de 18 mois d’emprisonnement. Ce spécialiste de la voiture autonome, avait plaidé coupable sur les 33 chefs d’accusation dont il faisait l’objet. Ce qui lui évite d’écoper de la peine maximale de 10 années par chef d’accusation, soit jusqu’à 330 ans de prison théoriques !

« Aujourd’hui marque la fin de trois longues années et demie et le début d’un autre long chemin à parcourir. Ces trois dernières années, m’ont permis de comprendre ce que j’ai fait. Je voudrais m’excuser auprès de mes collègues de Google pour avoir trahi leur confiance et auprès de ma famille pour le prix qu’ils ont à payer par ma faute » a déclaré Levandowski au terme du jugement.

Trois ans et demi de procès 

Il s’agit de l’épilogue d’une affaire qui aura duré près de quatre ans. En effet, en 2016, l’ex-ingénieur de Google, parmi les plus capés de l’équipe pionnière sur la voiture autonome, décide de quitter Moutain View pour fonder sa propre société de camions autonomes, Otto. Au passage il prend avec lui quelques employés qualifiés mais aussi des informations confidentielles. Lorsque quelques mois plus tard, Otto est revendue pour 680 millions de dollars à Uber, la division auto de Google, devenue la filiale Waymo d’Alphabet, soupçonne une escroquerie. Elle accuse Levandowski d’être parti avec 14 000 dossiers secrets et d’avoir grandement contribué aux progrès d’Uber en matière de conduite autonome.

L’ex-ingénieur devra toutefois attendre pour purger sa peine, celle-ci étant suspendue tant que la pandémie de Covid-19 est active aux Etats-Unis. Waymo s’est contenté de se féliciter de la décision de justice dans un bref communiqué : « Il s’agit d’une victoire pour le secret des affaires et d’un encouragement pour ceux qui oeuvrent au développement de technologies de rupture »

Source : TechCrunch

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Dimitri Charitsis