L’arrivée de la batterie solide chez Nissan se rapproche et il est de plus en plus probable que celle-ci équipe la future GT-R électrique. Après la génération R35, débutée en 2007, la marque nippone souhaiterait lancer une nouvelle voiture de sport, cette fois-ci électrique. Elle l’a confirmé en se rendant au salon de Tokyo en octobre l’année dernière, avec le concept Hyper Force EV, un modèle développant la bagatelle de 1300 ch.
Si la question de la batterie solide fait surface aujourd’hui, c’est parce qu’un responsable de la marque l’a timidement évoqué lors d’une interview. Au micro du média britannique Autocar, le vice-président de Nissan en charge de la planification des nouveaux produits, Ivan Espinosa, a commenté que la batterie solide pouvait « facilement être appliquée dans des choses comme une voiture de sport ». Évidemment, on pense tout de suite à cette future GT-R.
Il faut dire aussi que pour annoncer être capable d’intégrer 1 300 ch de puissance dans une voiture, mieux vaut-il encore être apte à lui offrir les ressources nécessaires pour faire plus que 50 kilomètres. L’avantage d’une batterie solide face à une batterie lithium-ion classique ? « Vous pouvez stocker autant d’énergie dans un espace deux fois plus petit ». Une question de densité énergétique, en plus d’une question de plage de température. En effet, la batterie solide sera plus efficace à des températures extrêmes.
La batterie solide japonaise
Avec elle, la batterie solide a fait naître un autre regard sur la rivalité entre la Chine et le Japon dans le secteur automobile. Depuis l’année dernière, Pékin fait ses armes pour se préparer face aux avancées technologiques nippones sur la question de la batterie solide, et pour ne pas prendre de retard, les principaux fabricants chinois de batteries automobiles ont choisi de former une seule et même alliance. Elle est baptisée « CASIP », pour « China All-Solid-State Battery Collaborative Innovation Platform ».
En parallèle au moteur et à sa batterie, la future GT-R se penchera sur son aérodynamisme pour gagner en capacités. Pour cela, il se chuchote que NISMO ait été appelé. La division haute performance de Nissan, née en 1984, est devenue à la fois l’incarnation des versions les plus sportives de la gamme du constructeur (dont la GT-R), mais aussi une division dédiée à la compétition avec par exemple les 24 heures du Mans et la Formule E. Rendez-vous certainement en 2028 pour découvrir la version finale.
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