- 13 antivirus
- Comment nous les avons testés
- C’est de loin, la meilleure !
- Il s’en est fallu d’un cheveu…
- L’étoffe d’un deuxième !
- De bonnes performances globales
- Sus aux virus et spywares, mais c’est tout…
- De retour dans la course
- Bien pensé mais pas assez fiable
- La grosse déception
- Kaspersky inside ! et ça se sent
- Insuffisant contre les dangers du Web
- Un produit en fin de vie
- Peu gourmand mais peu efficace
- Un excellent pare-feu, et c’est tout
La nouvelle est tombée vendredi. C’est Bryan Whitman, porte-parole du Pentagone, qui a rompu le silence : “ Nous sommes au courant d’un virus mondial qui a fait l’objet de plusieurs alertes. Nous avons constaté sa présence sur nos réseaux. Nous prenons les mesures pour l’identifier et y remédier. ” Les 17 000 réseaux et les 7 millions d’ordinateurs du département américain de la Défense seraient donc potentiellement touchés par un virus ? Personne n’est donc plus à l’abri ! Mais peut-être devrions-nous vous préciser que cette nouvelle est tombée il y a un mois ? Très exactement, le vendredi 21 novembre 2008. Depuis cette date, votre ordinateur a-t-il donné des signes de faiblesse ? Non ? Remerciez alors votre suite de sécurité qui, mise à jour régulièrement, a sans doute vacciné votre PC contre cette nouvelle attaque virale. Mais comment en être certain ?Si les virus s’amusent encore à planter Windows ou à formater le disque dur, ils cherchent surtout à collecter des informations personnelles, à exploiter les ressources du PC afin d’organiser des attaques en réseau au niveau mondial. Et ce, non plus pour mettre en péril la machine seule mais également les serveurs de grandes entreprises, de banques, d’institutions, voire tout le réseau Internet. D’ailleurs, on ne parle plus seulement de virus. De nouveaux termes sont apparus. Des termes parfois difficilement traduisibles en français, les Américains étant plus doués que nous pour qualifier des familles de programmes pernicieux, aux modes d’action de plus en plus compliqués. Malwares (logiciels malveillants), spywares (logiciels espions), trojans (chevaux de Troie), adwares (logiciels publicitaires), rootkits, worms (vers), keyloggers (enregistreurs de frappe), backdoors (portes dérobées), bots (agents logiciels), phishing (hameçonnage)… tels sont les fléaux de ce début de millénaire. Et il en existe des centaines de milliers, dont plusieurs milliers constamment en circulation, selon l’organisation internationale WildList (www.wildlist.org), qui recense les menaces en cours.
L’antivirus a besoin d’aide
Contre tous ces maux, l’antivirus seul ne suffit plus. Réunissant, au minimum, un antivirus, un antispyware, un antimalware, un antiphishing et un pare-feu, la suite de sécurité est la parade indispensable. Une panoplie de logiciels indissociables qui vont travailler de concert, non seulement pour éradiquer les virus de votre PC, mais aussi pour intervenir en amont afin d’éviter que celui-ci n’entre en contact avec eux.Mais toutes les suites de sécurité ne se valent pas. Nous nous sommes penchés sur les treize plus connues. Nous avons non seulement vérifié l’efficacité de leurs fonctions de sécurité, mais aussi leur facilité de prise en main et leur impact sur les performances d’un ordinateur. C’est pourquoi, exceptionnellement, nous avons établi deux classements. Un classement principal qui intègre et compare toutes les caractéristiques de chaque produit, et un classement secondaire qui tient compte de l’efficacité de leurs fonctions de sécurité. La raison tient au fait que certaines suites consomment trop de mémoire vive, ce qui a tendance à gêner le fonctionnement de PC anciens. A l’inverse, une machine récente et dotée de plusieurs gigaoctets de mémoire peut supporter une suite de sécurité “ lourde ”.Un dernier mot : les tests réalisés par notre laboratoire tiennent compte, avant tout, des nouvelles menaces dont Internet se révèle de nos jours le principal vecteur, mais ils ne négligent pas pour autant le bon vieux mode de contamination qui consiste à transmettre un virus via un support de stockage externe… comme une clé USB ! Et, quoi qu’en disent les éditeurs d’antivirus, ce mode de contamination est de plus en plus courant. A tel point que le Pentagone vient d’en interdire l’usage sur ses machines. Faites donc, vous aussi, attention à vos clés…
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