Voici une optique d’exception. Autant du point de vue du prix – 12.000 euros ! – que de l’encombrement : avec ses 3,5 kg sur la balance et ses presque 40 cm de longueur, l’AF-S NIKKOR 180-400mm f/4E TC1.4 FL ED VR de Nikon est une bête. Et destiné à une population bien particulière : si les photographes animaliers peuvent l’apprécier (encore qu’il soit un peu « court » pour les bestiaux les plus farouches), il cible surtout les photoreporters sportifs, ces « chasseurs » d’action qui bordent les stades et doivent capturer l’instant au 1/2000e de seconde avant d’envoyer l’image en quasi temps réel aux fils et rédactions du monde entier.
Pour nous parler de cette optique, nous avons ouvert notre micro à Nicolas Gillet, le chef produit chez Nikon, mais aussi à Aurélien Meunier, un photojournaliste de Getty habitué des stades qui nous livre ses premières impressions sur la nouvelle « Rolls » des zooms téléobjectifs haut de gamme. En clair : c’est avec ce genre de bijou, aussi bon que fiable, que les professionnels comme lui arrivent à produire de telles images.
Par rapport à la génération précédente – le célèbre 200-400 mm – ce qui nous a surtout surpris c’est qu’en dépit d’une plage optique plus large de 20 mm et de l’intégration d’un téléconvertisseur x1.4 à 8 lentilles directement dans le fût de l’objectif, ce zoom hors norme pèse le même poids que la génération précédente.
Qui a dit qu’il n’y avait pas d’innovations majeures dans les optiques ?
Note : les clichés du but de Ronaldo (et leurs informations EXIF) intégrées dans la vidéo ont été gracieusement mis à notre disposition par le photographe italien Alberto Pizzoli, photographe staff de l’AFP basé à Rome.
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