- Résultats des tests
- 11 baladeurs audio-vidéo à grand écran à partir de 99 euros
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
Véritables compagnons de voyage, les baladeurs sont devenus des objets de notre quotidien. Et ces petits concentrés de technologie continuent à évoluer rapidement. Jadis cantonnés à l’écoute de la musique, ils sont désormais capables de lire des vidéos. Et ce, grâce à l’augmentation des capacités de stockage et de la taille des écrans. Nombreuses sont les personnes aujourd’hui qui, dans le métro, le bus ou les salles d’attente, ont les yeux rivés sur un écran !
Nos ingénieurs ont évalué onze baladeurs vidéo dotés d’un écran d’au moins 6 cm de diagonale pour un meilleur confort, et d’une capacité de stockage d’au moins 8 Go. Tous coûtant moins de 300 euros.
Première constatation : ces baladeurs sont inégaux, notamment en termes d’ergonomie. Ainsi, par exemple, certains disposent d’un écran tactile, d’autres pas ! Néanmoins, les écrans tactiles semblent bien devenir la norme puisque huit des onze modèles de notre comparatif en sont dotés. Mais attention, tactile ne rime pas forcément avec ergonomie ! Pour preuve, les modèles de Dane-Elec et de Memup se sont vu attribuer par notre jury les plus mauvaises notes dans le domaine. A l’inverse, les deux modèles de Philips dotés d’une simple et classique molette de navigation sont finalement les meilleurs. Attention donc ! Si l’écran tactile est effectivement pratique pour se déplacer rapidement dans les menus, choisir un morceau de musique ou encore un clip vidéo, rien ne remplace une interface logicielle bien conçue, complétée par quelques boutons accessibles, notamment pour régler le volume.
Deuxième constatation : tous les modèles de notre comparatif se révèlent être de bons baladeurs musicaux. Mais à condition, parfois, de troquer le casque fourni contre un autre de meilleure facture. En revanche, des disparités apparaissent lorsqu’il s’agit de leur faire lire des vidéos. En cause, les tailles et les définitions d’écran. Un grand écran, comme celui de l’Archos 5 (12,1 cm de diagonale pour une définition de 800 x 480 pixels), est évidemment bien plus confortable qu’un petit, comme celui du Sony NWZ-S544 (6,1 cm pour 240 x 320 pixels).
Tous les formats ne sont pas reconnus
Autre disparité entre les modèles testés : leur capacité à lire des vidéos dans leur format d’origine, c’est-à-dire, sans réencodage préalable – une opération relevant du casse-tête chinois lorsque le constructeur ne fournit aucun logiciel de conversion avec son baladeur. En la matière, les modèles d’Archos se démarquent donc en lisant un grand nombre de formats (Mpeg-1, Mpeg-2, DivX 3.11, DivX 4-5-6, WMV9, XviD, H264 et FLV).
Enfin, si les onze modèles testés ne se valent pas en matière de stockage, certains compensent leur faiblesse par la présence d’un lecteur de cartes mémoire MicroSD, permettant de transférer facilement des fichiers et d’augmenter ainsi leur capacité. A noter que seul l’Archos 5 embarque un disque dur plutôt que de la mémoire flash, ce qui lui permet d’offrir une capacité de stockage bien supérieure à celle de ses concurrents.
Nos constatations vous ont permis de dresser le portrait-robot de votre baladeur idéal ? Quelles que soient vos exigences, n’oubliez pas d’y inclure l’autonomie ! Car pourquoi se contenter des 2 h 19 min du Memup, quand on peut profiter des 8 h 12 min du Sony ! Après tout, un baladeur n’est-il pas fait pour être baladé ?
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