- 10 smartphones à partir de 319 euros
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
Autrefois réservé aux cadres dirigeants, le téléphone mobile “ intelligent ” (la traduction de smartphone) séduit de plus en plus les particuliers. Ils sont attirés par un condensé de technologies disponibles en permanence et qu’aucun autre appareil ne peut leur offrir, et par les possibilités presque infinies qu’il offre : suivre un fil d’informations, accéder en tout lieu à son courrier électronique, surfer sur le Web, être alerté de la date d’anniversaire d’un proche, consulter la météo… sans oublier le divertissement. Sur un smartphone, on peut accéder à des jeux vidéo, écouter de la musique, regarder des films que l’appareil peut souvent télécharger tout seul, sans recourir à un ordinateur. Passer un coup de fil en devient presque marginal !L’autre argument qui incite les particuliers à adopter cette nouvelle génération de mobiles est la vitesse de transmission des données des réseaux 3G et 3G+. Avec ces réseaux, on accède à Internet en quelques secondes, le temps que le smartphone se connecte automatiquement. Les modèles testés ici sont tous du type 3G+, si bien que le chargement de pages Web, la récupération du courrier, la lecture de vidéos des sites YouTube et Dailymotion ne posent pas de problème, même si les performances restent inférieures à celles d’un PC relié à une box ADSL.
Le tout-en-un séduit les utilisateurs
Toutefois, le réseau ne fait pas tout. Au processeur du smartphone incombe, notamment, la lourde tâche de traiter toutes ces données. Et parfois, ça coince ! Difficile en effet de concevoir un appareil miniaturisé capable d’offrir à la fois un affichage sur grand écran et des performances de champion, le tout en rechargeant la batterie le moins souvent possible. Voilà pourquoi le smartphone idéal n’existe pas. Ce qui ne vous empêchera pas de trouver ici celui qui correspond le mieux à vos besoins. Les tests du laboratoire de Micro Hebdo vous y aideront.Parmi les critères de choix, il y a aussi le confort d’emploi, lequel dépend en partie du système d’exploitation adopté par le constructeur et de l’interface utilisateur associée. Les modèles testés se classent en deux catégories : ceux qui fonctionnent avec Windows Mobile, le système vieillissant mais toujours efficace de Microsoft, dont on attend en 2009 la nouvelle version 7, et les autres. Ces derniers utilisent un système spécifique à la marque. C’est le cas de l’iPhone d’Apple, du Viewty de LG et du N96 de Nokia.Le fait de fonctionner avec Windows Mobile ne procure pas d’avantages décisifs. On apprécie toutefois ce système, qui s’est amélioré au fil des années, pour sa maturité. Il nécessite souvent l’usage du stylet et requiert donc la présence d’un écran tactile. Désormais, on peut presque tout faire avec, y compris des opérations complexes comme l’exploration d’un réseau local ou l’accès à Internet depuis un PC via le mobile. Par ailleurs, il existe un grand nombre de logiciels, gratuits ou payants, à installer pour des usages spécifiques. Les fabricants ne se privent pas de cette liberté, à l’image de HTC et de Samsung, premier et troisième du classement, qui ajoutent sur leurs appareils une surcouche graphique pour rendre leur utilisation plus agréable.
Navigation parfaite avec l’iPhone
Ceux qui possèdent ou s’intéressent à l’iPhone d’Apple seront sans doute déçus de constater qu’il ne se classe pas premier. En matière de confort d’utilisation, c’est vrai qu’il demeure indétrônable, aujourd’hui encore. Mais nos tests vont plus loin : nous avons relevé l’impossibilité de relier l’iPhone à un PC ou à un autre mobile en Bluetooth, de lui ajouter de la mémoire, de remplacer sa batterie lorsqu’elle arrive en fin de vie, de sauvegarder un fichier et même simplement d’en télécharger un sur le Web. Alors, oui, l’iPhone a un très bon écran, la navigation sur le Web et dans les menus est exemplaire, mais cela ne suffit pas.Un mot enfin sur le GPS. La plupart des appareils testés ici sont dotés d’un circuit leur permettant de se localiser sur terre comme sur mer. Mais localiser n’est pas guider. Pour rendre les mêmes services qu’un GPS de voiture, les smartphones doivent être dotés en plus d’une cartographie routière et d’un logiciel de guidage (voir page 47). De tels logiciels peuvent parfois être achetés, mais la tendance actuelle est au contrat de service. En clair, vous devez payer un abonnement pour obtenir la cartographie au fur et à mesure de vos déplacements. Cette fois, c’est la puce qui ne fait pas tout !
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