1 – Avec un caméscope numérique, quel type de carte d’acquisition vidéo faut-il ?
Optez pour une carte au standard Firewire (ou IEEE 1394). Elle se charge du transfert direct, en numérique, des vidéos. Certains PC, notamment ceux de Sony, disposent d’office d’une prise Firewire, ce qui simplifie encore le choix et évite l’installation d’un tel équipement.Si vous êtes plutôt Macintosh, sachez qu’Apple propose des iMac équipés de ces prises ainsi que des logiciels nécessaires au transfert et au montage des films. Mais attention, l’acquisition de vidéos depuis d’autres sources telles que magnétoscope et téléviseur, est impossible, à moins d’opter pour des cartes qui font à la fois l’acquisition numérique (Firewire) et analogique.Autre point important, méfiez-vous des cartes Firewire qui ne comportent pas de prises de sorties vidéo analogiques S-Video ou composite. Car sans elles, il n’est pas possible d’enregistrer (donc de diffuser) vos montages, par exemple sur un magnétoscope de salon.
2 – Avec un caméscope analogique, quel type de carte d’acquisition vidéo faut-il ?
Il est évident que, dans ce cas, vous ne devez pas choisir une carte d’acquisition Firewire. Mais rassurez-vous, il existe d’excellentes cartes analogiques, bien que l’offre tende à se réduire.Le terme analogique est d’ailleurs impropre dans la mesure où ces cartes convertissent en données numériques, par l’intermédiaire d’un processeur spécialisé, les signaux vidéo provenant du caméscope. Elles envoient ces données immédiatement à l’ordinateur. Cela dit, il existe depuis peu des cartes compatibles avec les caméscopes analogiques et numériques.Un conseil : vérifiez que la carte analogique peut fonctionner sur un PC équipé de Windows XP.
3 – Je veux réaliser des films comme les pros
A un niveau amateur, il faut filmer avec un caméscope DV et être équipé d’une carte Firewire munie de prises de sortie vidéo analogiques afin de pouvoir y relier un écran externe (un téléviseur). Un micro puissant est conseillé afin de pouvoir opérer le montage des séquences le plus rapidement possible. En effet, une fois stocké dans l’ordinateur, le logiciel de montage utilise le processeur central (celui du micro) pour effectuer tous les calculs d’effets spéciaux, image par image.Comptez aussi un minimum de 256 Mo de mémoire vive et un gros disque dur d’une capacité minimale d’au moins 80 Go.
4 – Techniquement, comment fonctionne une carte numérique…
Les cartes numériques Firewire ne convertissent pas les signaux vidéo : elles reçoivent directement des données numériques d’un caméscope DV. En quelque sorte, ces cartes servent de relais. Mais la norme Firewire ne sert pas qu’à la vidéo, elle a été conçue pour un usage plus général.En terme de qualité, on obtient donc sur le disque dur des images vidéo identiques aux originales. Tant mieux, mais il n’est pas possible d’ajuster le taux de compression. En réalité, les images sont déjà compressées, lors du tournage, par le processeur placé dans le caméscope.
5 – … et une carte analogique ?
Sur le principe, les cartes analogiques ont le même rôle. Elles reçoivent les signaux vidéo d’un caméscope analogique. Ils passent d’abord dans un composant appelé convertisseur analogique-numérique. Puis un processeur spécialisé traite ces données afin de les adapter dans un format vidéo numérique, avant de les transférer sur le disque dur de l’ordinateur.Il existe plusieurs formats, qui diffèrent par leur qualité graphique. Le meilleur et le plus souple est le MJpeg. Dès la phase d’acquisition, il permet de choisir une qualité d’images en laissant le choix du taux de compression vidéo. En effet, si une seconde de vidéo d’origine était convertie en 768 x 576 points (la meilleure définition possible) et en millions de couleurs par point, cela ferait environ 33 Mo… par seconde ! Cette quantité est impossible à stocker sur les disques durs de nos micros. D’où le recours à la compression qui permet de faire tenir une seconde de vidéo dans quelques centaines de kilo-octets.
6 – Je veux enregistrer des séquences télévisées
Attention, une carte Firewire de base ne dispose pas des prises d’entrée adéquates pour recueillir les signaux vidéo analogiques du téléviseur, seuls certains modèles plus sophistiqués en sont dotés.Autre solution : utiliser une carte tuner-TV (qui existe aussi en boîtier externe à relier à une prise USB). Vérifiez en quelle définition la carte convertit les images et à quelle cadence. Les cartes ne permettent pas toutes d’atteindre le maximum, et vous risquez d’être déçu par le résultat.
7 – Je veux récupérer des vidéos sur le Web
Là, une carte d’acquisition vidéo n’est pas nécessaire. Il suffit de disposer d’une connexion Internet et de se connecter aux sites qui proposent des vidéos déjà numérisées.Mais la qualité d’image est très variable : de la petite vignette saccadée jusqu’à des vidéos correctes en plein écran. Tout dépend de la manière dont elles ont été compressées. Et plus la vidéo est compressée, moins le fichier est gros et plus rapide est le téléchargement.
8 – Je veux transférer des vidéos sur Internet
Expédier un fichier vidéo par Internet n’est pas plus compliqué techniquement qu’envoyer des images ou des textes. Le vrai problème tient à la taille du fichier, qui peut atteindre plusieurs mégaoctets. Vous êtes contraint d’en réaliser une version compressée afin de la réduire. Mais ce faisant, vous allez aussi influer sur la qualité de l’image et du son.Les logiciels de montage offrent des options permettant de choisir un format de compression parmi plusieurs. Par exemple, la définition des images du fichier vidéo d’origine est de 768 x 576 points, la cadence de 25 images par seconde et le son en stéréo en 44,1 KHz (qualité CD audio). C’est excellent ! Mais vous pouvez le compresser en 192 x 144 points à 12 images par seconde et vous contenter d’un son mono en 22 kHz. Par rapport au fichier d’origine, le nouveau pèsera environ 32 fois moins.
Et il existe d’autres formats de compression vidéo, adaptés spécifiquement pour la diffusion par Internet, notamment celui de la société Real, qui a conçu le format .ra, très compressé.
9 – Je veux stocker des vidéos sur CD
Tout dépend de ce que vous souhaitez faire. Vous pouvez par exemple graver le fichier vidéo en tant que fichier afin de l’archiver. Mais il existe aussi un moyen de créer un Video CD (l’équivalent d’un DVD, mais en moins bonne qualité vidéo). Cette opération est prise en charge par certains logiciels de montage et de gravure de CD.Au préalable, le fichier vidéo d’origine (celui stocké sur le disque dur) doit être compressé au format Mpeg1 (qui est l’ancêtre du Mpeg2 utilisé pour les DVD-Vidéo).
10 – Le format DivX est très populaire. De quoi s’agit-il ?
C’est vrai, ce format de compression vidéo a beaucoup de succès auprès des utilisateurs qui souhaitent copier des films DVD-Vidéo sur leur disque dur… ou sur CD enregistrables. Mais il peut également servir à convertir vos vidéos personnelles à l’aide de logiciels spécialisés (et gratuits).Le DivX a pour avantage de procurer une excellente qualité d’image (meilleure que celle du format Video CD et un son parfait, mais, revers de la médaille, les fichiers vidéo ne peuvent, aujourd’hui, être regardés que sur un ordinateur, et pas sur un lecteur DVD de salon. Peut-être certains industriels vont-ils proposer bientôt des modèles capables de lire des CD en DivX, qui est à la vidéo ce que le MP3 est à la musique.
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