- 10 GPS à grand écran
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
Le GPS n’est pas nouveau ; cette technologie n’évolue plus que par petites touches, essentiellement en rendant l’utilisation plus confortable. En termes de guidage à proprement dit, les avancées sont limitées. Si la fiabilité des cartes n’est toujours pas assurée à 100 %, la synthèse vocale, qui consiste pour l’appareil à prononcer le nom des rues ou des types de routes (“ autoroute du soleil ”, etc.), est indéniablement un plus sur toutes les voies qui comportent des panneaux de direction : on est en confiance, car il est possible de croiser la consigne entendue avec ce que l’on voit au travers du pare-brise. Mais il reste là encore des erreurs. Quand le GPS vous indique : “ Prenez la deuxième sortie vers Montigny-le-Bretonneux ” et que le panneau Montigny se trouve au niveau de la troisième sortie, qui croire ? Du coup, le seul guidage fiable à 100 %, ou presque, reste le guidage visuel : sur l’écran, la carte vous donne en un clin d’œil l’implantation des routes et embranchements, à condition que la lisibilité soit bonne : un critère important dans notre notation. Quant au Reality View, seuls Navigon, qui en est l’inventeur, Garmin et TomTom le proposent. Cette aide au guidage est très efficace sur autoroute, car elle écarte toute ambiguïté.
Nouveaux GPS et vieilles cartes
La fraîcheur des cartes intégrées et la disponibilité éventuelle de mises à jour en téléchargement sur Internet (et leur prix) ont également une grande importance. Il nous paraît dommage de choisir un GPS dont la cartographie date de 2007, comme celle des deux Mio et du Takara. Cela ne signifie aucunement que ces GPS sont inutilisables, mais attendez-vous à des erreurs plus fréquentes. Inversement, les premiers du classement, qui sont par ailleurs les marques dominantes sur le marché (Garmin, TomTom, Navigon), proposent tous des programmes de mise à jour auxquels vous ne ferez pas appel dans l’immédiat car leurs cartographies sont récentes. Toujours au chapitre guidage, certains GPS bénéficient, à vie, de la TMC Premium. Ils sont, par conséquent, capables de prendre en compte l’état de la circulation dans leurs calculs, ainsi que graphiquement sur la représentation du parcours. Cette fonction, dont la fiabilité n’est pas toujours au rendez-vous, est disponible sur tous les modèles bien classés de notre comparatif, à l’exception notable des deux TomTom. Le Go 740 est dans une situation spéciale : son système original HD Traffic, exclusif à la marque, n’est pas compatible avec la TMC, et si vous ne souhaitez pas vous y abonner, aucune autre solution gratuite n’existe. D’où son zéro pointé. L’autre TomTom, le XL IQ Routes, propose la TMC en option seulement.Côté affichage, les tailles d’écran retenues dans notre panel doivent, en principe, assurer un réel confort visuel puisqu’aucun écran ne se situe au-dessous de 10,8 centimètres de diagonale. En réalité, nos essais ont permis de constater de fortes disparités. Le choix des couleurs utilisées pour représenter les enrichissements (ruban de couleur matérialisant la route à suivre, panneaux, symboles, etc.) est essentiel. Le Danew GS260, par exemple, laisse à désirer dans certaines situations, avec un surlignage vert qui ne contraste pas assez avec le fond. Il se sort également plutôt mal d’un face-à-face avec d’autres GPS, comme ceux de TomTom, car son écran antireflet, sous un fort ensoleillement, n’a d’antireflet que le nom
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