Pour un écran TFT
Les réglages
Plus il y a de réglages, mieux c’est, même s’ils ne servent que rarement. Sur tous les modèles testés, on peut modifier la luminosité, le contraste et la position de l’image. En revanche, varier l’intensité des trois couleurs de base (pour obtenir un bleu plus soutenu, par exemple) n’est pas toujours possible. Pourtant, cela peut s’avérer utile si l’on souhaite afficher des photos. Par ailleurs, l’option de retour automatique aux paramètres d’usine est présente sur l’ensemble des écrans. Elle permet d’annuler rapidement des modifications malheureuses.
L’angle de vue
Au moins 90?’. Si l’angle est plus fermé, deux personnes côte à côte ne distingueront pas bien ce qui s’affiche. C’est très gênant si l’on doit travailler à deux sur un texte ! Voilà donc un critère important du confort d’utilisation. Sur les écrans TFT, cette caractéristique dépend surtout de la luminosité des points affichés. Sur tous les modèles testés, celle-ci s’avère satisfaisante. Le plus petit angle de vue mesuré est de 95?’, mais le meilleur écran de notre comparatif atteint 115?’, soit 21 % de plus.
La diagonale
Pas de surface perdue. Avec les écrans à cristaux liquides, l’image apparaît sur tout le panneau. La diagonale annoncée par le constructeur correspond bien à celle dont profite l’utilisateur. Les cinq écrans testés mesurent 15 pouces. Ils offrent une surface comparable à celle d’un moniteur cathodique de 17 pouces. Certains d’entre eux affichent jusqu’en 1 024 x 768 points. Mais on peut opter pour une définition inférieure, bien que les choix soient moins nombreux que sur un modèle cathodique. En outre, il faut savoir que, lorsqu’un écran TFT d’une définition de 1 024 x 768 points fonctionne en 800 x 600 points, par exemple, la qualité de l’affichage se dégrade. L’image, agrandie pour couvrir tout l’écran par un procédé logiciel appelé Strech, est médiocre. Vérifiez si le produit offre la possibilité de désactiver le Strech, afin d’éviter ce désagrément.
L’interface
Un port DVI est un avantage. En effet, grâce à lui, l’affichage répond plus vite. Car, contrairement à ce qui passe avec l’interface VGA habituelle, le signal vidéo reste numérique entre le moniteur et la carte graphique. C’est surtout intéressant si, par exemple, on utilise un jeu en 3D sur un écran plat. Autre atout, cette interface rend inutiles certains réglages de l’écran, comme la phase ou la fréquence. Cependant, pour pouvoir en profiter, il faut évidemment disposer d’une carte graphique avec une sortie DVI, ce qui alourdit sensiblement l’addition.
Pour un écran à tube cathodique
Les réglages
Il est appréciable de pouvoir régler chaque couleur indépendamment des autres, et de conserver ces réglages lorsqu’ils sont possibles. Certains modèles ne le permettent pas. Cela contribue pourtant à améliorer la qualité de l’image. De même, on appréciera la présence de boutons pour modifier directement la luminosité et le contraste. Plus besoin de naviguer dans les menus pour accéder à ces fonctions très utilisées. Quant aux autres réglages classiques (position de l’image, température des couleurs) et à la commande de démagnétisation du tube, on les retrouve sur tous les modèles testés.
L’affichage
Trois technologies principales, qui se cachent derrière de nombreuses dénominations commerciales, permettent de distinguer trois grandes familles de moniteurs. Le tube cathodique à ShadowMask (appelé aussi FST) se trouve en général sur les modèles d’entrée de gamme. Il offre une bonne définition, mais déforme l’image dans les coins. Sa luminosité est moins importante que celle des moniteurs, certes plus chers, qui exploitent les deux autres procédés. Les modèles à ShadowMask testés dans ce comparatif présentent tous une dalle légèrement bombée. Celle des écrans de technologies Trinitron et Diamondtron (variante du Trinitron) est plate, offrant un excellent contraste et une image très lumineuse. Enfin, le type Flatron (ou CromaClear) présente aussi une luminosité supérieure à celle du FST.
Le pas de masque
Le moins élevé possible. La valeur du pas de masque, exprimée en millimètres, représente la distance entre les centres de deux points contigus affichés à l’écran. Plus elle est faible, plus les points sont serrés, et meilleur est le piqué de l’image. Choisissez un modèle dont le pas de masque ne dépasse pas 0,28 mm (tous les modèles du comparatifs répondent à cette exigence). Attention cependant : la distance souhaitable varie selon la technologie d’affichage. Un moniteur Trinitron avec un pas de masque de 0,27 mm peut, par exemple, se révéler meilleur qu’un modèle FST à 0,25 mm.
L’encombrement
Une profondeur d’environ 45 cm. Tous les modèles de 17 ou de 19 pouces présentent désormais un encombrement comparable. Cela est dû à l’utilisation généralisée des tubes courts dans les modèles de 19 pouces. Aucun 17 pouces à tube court (avec une profondeur d’environ 40 cm) n’a été testé dans notre comparatif. La profondeur du moniteur est un élément important pour le confort d’utilisation et l’économie d’espace sur le bureau. Il faut en effet pouvoir se placer à plus de 50 cm de l’écran, pour ne pas se fatiguer les yeux trop rapidement. Pas toujours facile avec un vaste moniteur posé sur un petit bureau…
La fréquence
Au moins 85 Hz en définition de travail, c’est-à-dire 1 024 x 768 points pour un 17 pouces, et 1 280 x 1 024 pour un 19 pouces. C’est la norme de sécurité et de confort TCO99 (plus stricte que la TCO95) qui l’impose. Si vous le pouvez, préférez même 100 Hz. A ces fréquences de rafraîchissement, l’image se montre très stable. On évite ainsi les scintillements, qui peuvent causer des maux de tête en cas d’utilisation prolongée du moniteur. Plus on augmente la définition, plus la fréquence diminue. Seuls les meilleurs modèles sont capables de maintenir un bon confort visuel dans des définitions élevées (utilisées notamment pour les jeux en 3D).
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