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2. Pour tous
1. Les critères de choix
17 juillet 2001 à 17:30
Ce qui fait la valeur d’un boîtier numérique ? La définition et la qualité des photos prises, bien sûr, mais aussi la capacité de sa mémoire, sa facilité d’utilisation et celle des transferts de fichiers vers l’ordinateur.
Les caractéristiques techniques Capteur, mémoire et écran LCD sont les principales caractéristiques qui distinguent les boîtiers numériques de leurs cousins argentiques. Les deux premiers éléments se substituent à la pellicule. La photo se forme sur le capteur avant d’être stockée, sous la forme d’un fichier, dans une mémoire permanente (dite mémoire flash), généralement amovible. Le capteur est composé d’éléments photosensibles. Leur nombre détermine la définition des images. Sous 2 millions de points, n’espérez pas obtenir une grande qualité pour des clichés d’une taille supérieure à 10 x 15 cm. Quant à la mémoire, elle conditionne le nombre de photos que vous pouvez sauvegarder. Les appareils les mieux lotis sont livrés avec 16 Mo, ce qui permet de prendre environ 150 photos en basse définition ou 10 en haute définition. Si vous n’avez pas de carte mémoire de rechange, vous serez vite conduit à effacer les clichés les moins réussis, ou à les transférer sur un PC. Comptez environ 1 200 F (183 ?) pour une carte CompactFlash de 96 Mo et près de 1 500 F (229 ?) pour une SmartCard de 128 Mo. Enfin, l’écran LCD affiche le sujet avant le déclenchement et permet de visionner les photos déjà enregistrées. Toutefois, en pleine lumière, l’image est peu visible. C’est pourquoi l’on retrouve sur la plupart des modèles numériques un viseur optique, identique à celui des boîtiers argentiques.
Les logiciels fournis La possibilité de retoucher soi-même les photos avant de les imprimer est un des avantages offerts par la photo numérique. Tous les modèles testés dans ce comparatif sont livrés avec des programmes de retouche d’images, excepté le RDC-i700, de Ricoh, qui est pourtant le plus cher. Le plus complet de ces logiciels est Photoshop Elements, d’Adobe, une version allégée de Photoshop, le programme professionnel qui fait référence dans ce domaine. Sur les 17 appareils que nous avons testés, 7 sont livrés avec Photoshop Elements, et il est intéressant de noter que ce ne sont pas tous des modèles de haut de gamme. Acquérir ce logiciel avec le boîtier n’est pas négligeable, car si on l’achète séparément, il coûte environ 1 000 F (152 ?). Il se distingue surtout par sa fonction Panorama, qui permet d’assembler plusieurs clichés pour former une vue panoramique. Les autres appareils sont livrés avec PhotoSuite, de MGI, Photomontage et PhotoImpression, d’ArcSoft, ou, encore, Camedia Suite, pour les boîtiers Olympus. Ces programmes sont moins complets que Photoshop Elements. En contrepartie, ils sont mieux adaptés aux débutants et, de toute façon, offrent les fonctions de base de la retouche d’images, comme le recadrage, le réglage des couleurs, de la luminosité et du contraste. On y trouve aussi des modules qui effectuent automatiquement une modification globale, comme la correction des yeux rouges, que provoque parfois le flash. Si les possibilités graphiques offertes par l’informatique vous passionnent, vous risquez de rencontrer vite les limites de ces programmes. Dans ce cas, prévoyez d’acheter, à terme, un logiciel comme Photoshop, d’Adobe, ou Paint Shop Pro, de Jasc.
La qualité des prises de vue Il ne suffit pas que le capteur ait beaucoup de points pour que les photos soient réussies. Les automatismes, notamment le calcul de l’exposition, jouent aussi un rôle important. Ainsi, au cours de nos tests, nous avons pris avec chaque appareil une photo au bord d’un bassin. Avec certains modèles, qui ont mesuré correctement la lumière, la photo est réussie. Avec d’autres (dont certains boîtiers haut de gamme), elle est surexposée ou sous-exposée.
La facilité d’utilisation Sur certains boîtiers, il faut utiliser des combinaisons de touches, peu pratiques, pour accéder à une fonction. Et parfois, les menus ne sont pas traduits en français. En outre, la durée pendant laquelle l’appareil est occupé après une prise de vue est variable. Elle peut atteindre plusieurs secondes, ce qui interdit de faire des instantanés. D’autant plus qu’avec ces appareils, un court délai sépare toujours le moment où l’on presse le déclencheur de celui où la photo est effectivement prise.
Le transfert vers le PC La vitesse de transfert des images sur le PC varie d’un appareil à l’autre. Certes, tous les modèles ont désormais une interface USB pour assurer cette opération. Malgré cela, le débit de transfert des fichiers va de quelques kilo-octets à un mégaoctet par seconde. Ainsi, pour exporter deux images en qualité maximale vers le PC, il faut de 1,5 à 18 s. Autre facteur important : la facilité avec laquelle on récupère les images sur le PC. Avec certains modèles, pour copier les photos, un glisser-lâcher suffit ; avec d’autres, il faut lancer un logiciel spécifique.
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