Mesuré au cours de la semaine du 11 au 17 juin, ce record a été calculé sur la base des 584 000 visiteurs de ce site destiné à faire vivre son animal virtuel préféré. Cette fascination pour les robots intellectuels est aussi le thème du nouveau film de Steven Spielberg, A. I (Artificial Intelligence), où l’homme vit dans un environnement de robots construits à son image. Elle est aussi l’un des sujets du colloque ” Le robot : avenir de l’homme ou homme de l’avenir “, organisé la semaine dernière à Paris par le sénateur René Trégouët, président du groupe de prospective du Sénat. “Nous entrons dans une époque où notre rapport au robot va devenir plus naturel “, dit-il. Au c?”ur de la problématique : les capacités d’intelligence et d’autoadaptation des nouvelles générations de robots. Et c’est là que les choses changent : il ne suffit plus de s’approprier la technologie ; il faut aussi en inventer les usages. Ce temps d’appropriation des usages – une génération, selon le président du groupe de prospective – est difficilement compressible. C’est un élément d’explication de l’échec du WAP : le GSM n’étant, au regard de son usage, que le prolongement du téléphone déjà utilisé par les parents des générations actuelles, il a été adopté très vite. En revanche, l’appropriation du WAP, qui nécessite d’inventer les usages liés à l’utilisation des robots intellectuels que sont les agents intelligents risque de nêtre réellement effective que dans… vingt-cinq ans.
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