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1. Externaliser pour maîtriser les coûts : Homme et Mobilité loue sa gestion commerciale

En optant pour le mode FAH, Homme et Mobilité voulait avant tout limiter et bien cerner les coûts.

” Nous avions d’abord envisagé la réalisation en interne d’une application de gestion commerciale spécifique, mais le délai de mise en ?”uvre aurait été trop long et, surtout, le seul coût de développement était prohibitif “, affirme Jean-Philippe Fauche, directeur du développement de la société Homme et Mobilité. À ce coût, évalué entre 8 000 et 15 000 euros, se serait ajouté celui du déploiement. D’autant que l’application devait être accessible à partir des sept entités régionales, qui possédaient chacune leur propre système. L’un des objectifs essentiels de la migration était d’ailleurs de centraliser et partager l’information.

40 euros/mois et par utilisateur

Homme et Mobilité envisage alors comme solution de repli d’acheter le progiciel Vente Partner édité par KDP Informatique. Mais, là encore, ce sont essentiellement les coûts qui ont fait reculer cette PME spécialisée dans le développement du potentiel humain pour l’entreprise. Vente Partner est en effet facturé 1 050 euros par utilisateur, soit plus de 15 000 euros pour les quinze collaborateurs que compte l’entreprise, avec une majoration de 10 % correspondant au contrat de mise à jour. Sans compter les frais de déploiement et de fonctionnement, qui auraient gonflé après l’achat d’un serveur et la nécessaire embauche d’un informaticien. La centralisation à l’échelle nationale était en outre politiquement difficile à mettre en ?”uvre, car chaque entité régionale est une filiale indépendante dont le directeur est majoritaire. “La solution de la location d’une application hébergée par un prestataire se révélait la plus intelligente. Notre choix s’est porté sur Aspaway, seul fournisseur d’applications hébergées [FAH, Ndlr] disposant de Vente Partner”, explique Jean-Philippe Fauche. Ce dernier met en avant des coûts raisonnables et, surtout, connus à l’avance : 40 euros par mois et par utilisateur, soit un budget annuel de 7200 euros, chiffre qui pourrait augmenter prochainement, avec le nombre d’utilisateurs. Cette somme comprend en outre la totalité des frais de fonctionnement, y compris les mises à jour logicielles et l’administration des systèmes, à l’exception des coûts télécoms. “Ceux-ci sont toutefois inclus dans nos accès à Internet, de type ADSL ou RTC, auxquels nous étions déjà abonnés auparavant”, précise Jean-Philippe Fauche.Il faut aussi noter des frais de mise en ?”uvre atteignant 3 100 euros. Soit 900 euros pour la reprise des données existantes (hébergées par un SGBD vieux de quinze ans), 900 euros pour le paramétrage et la mise en ?”uvre du progiciel et 1300 euros pour la formation des utilisateurs. Cette phase d’initialisation a duré moins de trois semaines, notamment grâce à un déploiement technique particulièrement simple. En effet, il a suffi d’installer un client ICA (de Citrix) sur chacun des PC du parc existant, pour le transformer en client léger capable d’accéder par Internet à l’application hébergée par Aspaway.

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Thierry Lévy-Abégnoli