Le cabinet Benchmark Group a interrogé cinq cents internautes hexagonaux en fin novembre. Ils sont prêts à dépenser deux fois plus que l’année dernière via le web pour leurs cadeaux de fin d’année, avec un panier moyen compris entre 1 000 et 2 500 francs. Mais ils n’attendent pas de prestations supplémentaires liées au commerce à distance ?” 15 % seulement se disent intéressés par les services associés. Ils veulent, en revanche, gagner du temps (77 %) et éviter le stress des magasins (65 %). Cette logique de commodité est un accélérateur d’affaires. Les premiers bénéficiaires de cette croissance révélée par d’autres cabinets d’analyses à l’occasion des fêtes de Noël ?” 160 % sur le Vieux Continent, selon Forrester Research, et 15 % outre-Atlantique, d’après Jupiter Media Metrix ?” sont les acteurs du commerce électronique. Amazon.com prévoit une progression de son activité de 30 % par rapport à l’année dernière. Yahoo a enregistré une hausse de 75 % de ses ventes en ligne au cours du week-end de Thanksgiving, qui ouvre le début de festivités aux Etats-Unis. Et MSN a, cette même semaine, dépassé de 150 % sa performance de l’an passé. Même les analystes de Merrill Lynch ?” que l’on peut difficilement accuser d’optimisme féroce ?” avouent que lactivité de Noël sur internet “semble démarrer solidement et légèrement mieux que prévu”…
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