Meilleure carte de recharge électrique (2024) : laquelle choisir ?

Il est indispensable d’avoir au moins une carte de recharge dans votre portefeuille si vous roulez en véhicule électrique. En 2024, le nombre de bornes de recharge publiques en France s’approche des 100 000, et par conséquent, leur accès ne se fait pas par un seul chemin. Les systèmes varient du point de vue de leur tarification, mais aussi de leur couverture d’accès sur le réseau et du type d’opérateurs qui les gère.

Pour éviter de payer le prix fort ou de se faire purement et simplement refuser l’accès, il n’y a pas de secret : trouver la meilleure carte de recharge pour voiture électrique implique d’en obtenir plusieurs. Reste à savoir lesquelles.

Notre comparatif des meilleures cartes de recharge pour voiture électrique s’adresse à tous les automobilistes. En effet, les propriétaires de Tesla ne sont pas épargnés, malgré leur accès au réseau de Superchargeurs de la marque. D’autres réseaux de stations ont fleuri en France et en Europe, comprenant notamment Fastned, Ionity, TotalEnergies, Shell, Vinci Autoroutes ou encore Electra. Avec ces derniers, des parcs plus locaux, sur lesquels plusieurs opérateurs de cartes de recharge ont décidé de capitaliser avec des tarifs attractifs. D’où l’intérêt de bien s’équiper pour avoir toutes les cartes en main.

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Que vous soyez un novice dans le monde de l’électromobilité ; que vous déménagiez ; que vous partiez en voyage, voici ce qu’il faut savoir pour s’équiper de la meilleure carte de recharge en 2024. Si la quête de la station-service la moins chère peut au mieux vous faire gagner 5 euros, ici, les stations de recharge et les différents types de cartes peuvent vous faire économiser plusieurs dizaines d’euros, et du stress en moins.

Les différentes cartes de recharge

Parmi les trois familles de cartes de recharge, comment bien les choisir ? Nous vous les avons classés avec une description pour chacune, de leurs avantages à leurs inconvénients.

Les cartes opérateurs spécialisés

Carte ChargeMap Pass

Parmi les cartes de sociétés nées avec l’arrivée de la recharge électrique, il est impossible de passer à côté de la carte ChargeMap Pass. Celle-ci est arrivée en juin 2017 et a grandement contribué à l’intégration du système de paiement pour recharger sa voiture électrique en France. Au départ, ChargeMap s’est lancé en tant que plateforme communautaire référençant et surveillant les bornes de recharge sur le territoire, et l’application en 2024 fait toujours partie des références en la matière pour planifier ses trajets et choisir où recharger.

La carte ChargeMap Pass fait partie de ces cartes compatibles au plus grand nombre de stations, faisant d’elle une carte universelle qui permet même de recharger à l’étranger. En Europe, ce sont ainsi plus de 350 000 points de charge qui sont compatibles, indique le site. La carte ne demande pas de passer par un abonnement mensuel ni annuel ; il suffit de payer 19,90 euros lors de la commande. En revanche, les frais d’utilisation sont assez élevés et il peut s’avérer préférable d’avoir une deuxième carte voire une troisième avec soi pour pouvoir avoir l’occasion de payer moins cher sa charge quand cela est possible.

Carte Fulli (ex-KiwhiPass)

La société d’autoroute APRR propose une carte de recharge depuis plusieurs années, qui s’est renommée en carte Fulli en janvier 2024. Depuis, elle fait l’objet avec d’une offre pouvant aussi comprendre un badge télépéage du même nom. La carte de recharge Fulli (ex-KiwhiPass) elle aussi une carte largement diffusée en France et qui a dépassé les 200 000 points de charge en Europe. Elle est donc un peu moins compatible que la carte ChargeMap Pass, mais profite cela dit d’une tarification souvent intéressante, qui comprend notamment le choix entre une carte achetée 19 euros pour des frais d’utilisation à 70 centimes par charge, ou une carte à 24 euros par an et des charges facturées 35 centimes.

Carte Plugsurfing

Un projet paneuropéen du nom de Plugsurfing s’est rapidement présenté comme l’un des géants du continent sur la question de la compatibilité de sa carte avec des points de charge. Celle qui a dépassé les 400 000 points de charge est aujourd’hui plébiscité et Volvo en a fait sa nouvelle carte par défaut délivrée à ses nouveaux clients de voiture électrique. La carte lui a notamment permis de rendre l’accès au tarifs préférentiels des bornes Ionity aux clients du constructeur suédois. Aujourd’hui, Plugsurfing appartient à l’entreprise Fleetcore et est basée à Berlin. La carte coûte presque deux fois moins cher que la carte ChargeMap Pass, mais comme elle, des frais d’utilisation élevés peuvent un peu freiner les utilisateurs.

Carte Freshmile

Freshmile est un autre spécialiste de la recharge électrique née en 2010 et qui est devenu un succès français. Largement déployée dans le pays, elle est aussi disponible sur 200 000 points de charge à travers l’Europe. Contrairement aux autres, elle propose son propre réseau de stations en France. C’est ainsi qu’avec une carte et une station Freshmile, le coût d’une recharge dépendra de la station et de la borne sur laquelle on se trouve. Le prix comprendra un facteur de temps et pas seulement de kilowatts récupérés.

Globalement, les prix sont assez bas, mais uniquement sur les bornes Freshmile avec une carte Frehmile. Sur les autres, autrement dit “en itinérance”, il vous en coûtera plus cher. Pour 4,99 euros à l’achat, la carte peut s’avérer très intéressante à avoir. Les bornes de la société se trouvent particulièrement au niveau des hôtels, des concessionnaires (notamment Renault), mais aussi des stations-service. Ses bornes vont jusqu’à 150 kW en prise CCS.Les cartes de fournisseurs d’énergie (réseau préférentiel).

Fastned

Le mastodonte néerlandais de la recharge, Fastned, est l’un des réseaux de recharge électrique les plus rapides d’Europe. Avec jusqu’à 300 km pouvant être récupérés en 15 minutes sur les voitures compatibles, il est aussi ultra accessible avec plus de 50 cartes de recharge compatibles.

A proprement parler, Fastned ne propose pas de cartes de recharge. En revanche, il est possible de se créer un compte et s’abonner à un plan Gold Member pour profiter de tarifs préférentiels. Ce qui est bien avec le réseau Fastned est sa simplicité tarifaire : deux tarifs sont ainsi proposés. Le premier, pour ceux qui n’ont pas souscrit au compte payant, est de 0,59 euro par kWh quand le tarif préférentiel abaisse la note à 0,45 euro le kWh. Pour accéder à ce tarif, il faudra être un habitué. Son abonnement coûte 11,99 euros par mois.

Fastned est donc moins cher que Ionity, mais un peu plus cher que chez Tesla, même pour ceux qui ne sont pas propriétaires d’une voiture du constructeur. Souscrire à un abonnement Fastned n’est donc pas indispensable, sauf si vous effectuez beaucoup de kilomètres chaque mois et que vous avez besoin d’accéder à un réseau de recharge rapide. Les bornes Fastned offrent jusqu’à 300 kW de puissance et a ouvert 9 stations en France en un an. Aux Pays-Bas, elles sont plus de 130. De nouvelles sont prévues dans le nord de la France notamment.

Shell

Du côté des compagnies pétrolières, Shell s’est tourné vers la recharge électrique en France et en Europe en proposant sa propre carte de recharge. Celle-ci est une carte universelle qui est compatible avec plus de 275 000 points de recharge. Elle est gratuite à l’achat et ne dispose pas d’abonnement. La seule source de financement de Shell dessus se trouve du côté des frais d’utilisation. Ils sont au coût unitaire de 0,35 euro par charge, ce qui équivaut à ce que propose comme coût le pass Fulli (mais dont la carte nécessite un abonnement mensuel).

La carte est utile sur le réseau Shell, mais aussi sur d’autres stations de recharge d’opérateurs avec qui la société a négocié des tarifs fixes, qui sont affichés sur l’application proposée par la société. Notons par ailleurs que les frais d’utilisation sur les recharges avec la carte Shell sont limités à un plafond de 7 euros par mois en France.

TotalEnergies

Au même titre que Shell, TotalEnergies s’est lancé à la conquête de l’éléctromobilité avec une carte multi-énergies permettant de passer à un tarif fixe de 0,35 euros par kWh sur ses bornes. Depuis leur arrivée, et l’année dernière encore, de nombreux clients expliquaient qu’ils rencontraient des problèmes de compatibilité de leur carte avec les bornes des autres opérateurs, pourtant recensées comme compatibles sur l’application Total.

À retenir donc que la carte est particulièrement intéressante à avoir sur les bornes de l’entreprise, et que du fait qu’elle est gratuite, il serait dommage de ne pas en profiter. La société est assez stricte d’ailleurs. Comparé au réseau Fastned, on est loin d’avoir une cinquantaine de cartes de recharge compatibles pour procéder au paiement chez Total.

Izivia

Passons côté fournisseur d’électricité avec la carte Izivia de EDF. Sa carte est compatible avec plus de 250 points de recharge en France et en Europe, et ne fait pas payer de frais d’utilisation. Pour l’acquérir, il faut payer 15 euros au départ. Il n’y a pas d’abonnement. Son intérêt se trouve surtout du côté des bornes rapides de EDF, qui se situent en grande partie dans les villes ; à Paris, Lyon, Bordeaux, Nantes et Nancy notamment. Vous comprendrez donc qu’elle fait partie de celles qui peuvent aussi être intéressantes à s’équiper, mais avant tout pour ceux qui voient un intérêt à utiliser fréquemment les bornes propriétaires du réseau, dans les centres urbains.

Les cartes constructeurs

Carte Volkswagen

Certains constructeurs automobiles proposent une carte de recharge et parmi eux, Volkswagen. Audi et Porsche, en faisant partie du même groupe, proposent également leur carte, mais celles-ci ne sont pas les mêmes que celle de Volkswagen. Elle s’appelle We Charge et s’est lancée en 2020, au moment de l’arrivée de l’ID3. Ses trois déclinaisons offrent des tarifs plus ou moins préférentiels, notamment sur les bornes Ionity. Pour rappel, les cartes des constructeurs automobiles sont surtout utiles pour accéder à ce réseau de Superchargeurs, mais ne le sont pas vraiment si vous n’avez pas l’occasion de les utiliser.

La première carte de Volkswagen ne possède pas d’abonnement, la seconde coûte 7,49 euros par mois et la troisième 17,49 euros par mois. Sur les bornes publiques hors Ionity, seule la carte gratuite ajoute des frais d’utilisation, de l’ordre de 0,30 euro. Il coûte cependant pour toutes les trois un paiement de 9,99 euros au moment de la commande, c’est le prix de la carte de recharge Volkswagen après quoi il nécessite de régler l’abonnement ou les frais d’utilisation des bornes. L’engagement des cartes avec abonnement payant est de 12 mois. Naturellement, la carte sans abonnement peut être abandonnée à tout moment.

Carte Kia

Chez Kia, aussi membre du consortium Ionity, la stratégie est à peu près la même que chez Volkswagen. Deux plans tarifaires sont disponibles sur la carte KiaCharge, notamment sur le réseau Ionity, mais uniquement à ceux qui choisiront de souscrire à un abonnement à 5 euros par mois pour obtenir la carte KiaCharge Plus. La carte sans abonnement KiaCharge fait payer 0,49 euro de frais d’utilisation après chaque recharge et peut aussi facturer des frais d’itinérance de l’ordre de 5 %. La carte avec abonnement KiaCharge Plus propose quant à elle des tarifs 15 % moins élevés. Les deux cartes sont sans engagement.

Carte Hyundai

Le cousin de Kia possède une offre légèrement plus importante avec trois cartes différentes Charge myHyundai. Le premier plan Flex est sans abonnement, le plan Smart coûte 3,95 euros par mois et le plan Easy coûte 6,99 euros par mois. Tous sont sans engament et proposent des tarifs plus ou moins préférentiels, même si l’on note qu’ils sont les mêmes sur les bornes Ionity.

Tesla

Il est indispensable de parler de Tesla sur la question des cartes de recharge pour voitures électriques délivrées par un constructeur. En effet, tout en étant le premier constructeur automobile en termes de nombre de stations de recharge à son nom, il est aussi le seul qui ne propose pas de carte à proprement parler. Les clients Tesla seront directement débités sur leur compte, et les clients d’autres constructeurs devront créer un compte pour pouvoir se brancher à leur tour. Depuis le compte, il faut alors renseigner son RIB et le tour est joué.

Aucun tarif préférentiel n’est proposé en revanche. Les clients Tesla devront à leur tour s’équiper de cartes alternatives s’ils souhaitent utiliser des bornes de différents opérateurs.

Les cartes locales

Nous avons parlé de nombreuses cartes ci-dessus. La plupart mentionnées sont des cartes dites universelles, qui peuvent être acceptées sur un très large rayon et chez de nombreux opérateurs. Maintenant, certains opérateurs préfèrent se concentrer sur une région plus précise, à l’image de la carte eborn pour le sud-est de la France, de l’Allier au Var, en passant par l’Ardèche, à la Savoie et les Alpes de Haute Provence. Pour le nord de la France, on peut noter la présence de la carte Pass Pass. Pour l’ouest, notamment la Bretagne, il y a la carte Ouest Charge. À Paris, il y a toujours BeLib’, le réseau de 2300 bornes de recharge de la capitale accessible également via une carte de recharge (avec 4 formules différentes).

Les cartes étrangères

Certaines sont aussi relatives à un pays à l’étranger comme la Belgique et la Suisse, et ne doivent pas être vues comme des cartes sur lesquelles passer son tour : parfois, leurs tarifs peuvent être plus intéressants, à l’image de la carte Q8, ou encore de la carte EVPass. Ces cartes peuvent être utilisées en France et partout en Europe. Côté allemand, il y a aussi la carte Maingau, particulièrement attractive.

Carte de recharge et borne, comment ça marche ?

Les bornes de recharge publiques pour voitures électriques offrent aux automobilistes un moyen de recharger partout. Si les meilleures voitures électriques peuvent dépasser les 500 kilomètres d’autonomie, la plupart se limitent encore à un rayon de 250 à 350 kilomètres et il est nécessaire de pouvoir trouver un point de recharge sur notre parcours, de préférence rapide et pas cher. Pour cela, la meilleure solution est la carte de recharge.

Plutôt que de passer par un moyen de paiement classique comme la carte bancaire, la carte de recharge pour voiture électrique permet d’obtenir des tarifs plus attractifs, une simplicité d’utilisation et une inter-compatibilité chez les différents réseaux de stations. C’est donc avec elle que le client s’identifie et règle (généralement par prélèvement bancaire) le paiement de sa recharge. Pour s’équiper de ces cartes, il est possible de se rendre dans des boutiques des opérateurs, mais la meilleure solution reste encore de passer par une commande en ligne.

Généralement, la carte de recharge pour voiture électrique est envoyée avec un petit guide relatif à l’opérateur et à la recharge de voiture électrique en général. Les novices ne sont donc pas oubliés et pourront rapidement être au clair sur les bases qu’il faut connaître sur le fonctionnement du système. Mais à notre sens, mieux vaut-il encore se former sur le sujet en amont de choisir la meilleure carte pour voiture électrique.

Les différents types de cartes de recharge

Plusieurs types de cartes existent. D’abord, leurs différences concernent leur champ d’utilisation. Les zones géographiques compatibles dépendent en effet de la carte de recharge pour voiture électrique que vous choisirez. Si certaines sont idéales au niveau national, voire international, d’autres se contentent d’un rayon local ou régional. Elles ne sont pas pour autant inutiles. D’autres cartes embrassent ces deux types de catégories, mais sur ce point aussi, cela ne veut pas dire qu’elles seront plus intéressantes.

D’autres critères de différenciation sont effectivement importants alors qu’il est indispensable de mentionner le critère tarifaire. Sur ce point, on distingue deux grandes familles de cartes : les cartes gratuites où l’on ne paie que les charges que l’on fait, et les cartes payantes, qui s’accompagnent généralement de services additionnels comme des assurances et des couvertures, de tarifs préférentiels (et parfois de moins de frais cachés que sur les cartes gratuites, un point à considérer).

Troisième point de différenciation, qui détermine à la fois la compatibilité de la carte et les tarifs rattachés concerne la nature de l’opérateur. On distingue trois catégories d’opérateurs pour une carte de recharge de voiture électrique : les opérateurs spécialisés, les opérateurs des réseaux de stations de recharge et les constructeurs automobiles. Si vous avez une Volkswagen, une Mercedes, une Kia ou encore une Hyundai, il y a de fortes chances que vous ayez avec vous une carte de recharge de votre marque. Mais cela ne doit pas vous épargner de vous pencher sur d’autres cartes voire de la remplacer totalement.

Les différents types de bornes

Au même titre qu’il existe plusieurs types de cartes de recharge, il existe plusieurs types de bornes de recharge. Moins de détail à évoquer à ce sujet, mais il est important de bien mentionner les réflexes à connaître pour agir au mieux et le plus économiquement possible quand une occasion se présente. Connaître les termes de bornes de recharge est d’autant plus important pour pouvoir bien choisir une carte de recharge. Cela sera déterminant ensuite pour pouvoir choisir la meilleure carte et payer moins cher.

Les bornes de recharge se différencient d’abord en termes de méthode de facturation. Les tarifs des recharges sur des bornes publiques peuvent être au kWh uniquement ; vous payez donc ce que vous prenez comme énergie, à la minute ; vous payez le temps que vous avez passé branché, ou encore des deux ; avec un mix bien précis et préalablement affiché entre le pourcentage du prix lié au temps passé et celui lié au nombre de kWh récupérés.

Le deuxième point de différenciation des bornes de recharge concerne la puissance et le type de courant de la borne que vous utilisez. On parle souvent des Superchargeurs, qui délivrent jusqu’à 350 kW, mais il existe plusieurs autres types de bornes sur le réseau public. Les bornes qui se limitent à 50 kW sont généralement en courant alternatif (AC) quand les bornes rapides sont en courant continu (DC). Les modèles de voitures électriques bridés à moins de 100 kW de puissance peuvent avoir intérêt à se cantonner à des recharges sur des bornes AC à 50 kW quelques fois, s’ils ont un peu plus de temps et qu’ils souhaitent faire des économies.

Pourquoi posséder plusieurs cartes ?

De ce large panel de cartes, d’opérateurs et de types de bornes, le réseau de recharge nécessite de s’équiper de plusieurs cartes de recharge plutôt que de capitaliser sur une seule. Cela permet de recharger partout et de ne pas avoir de problème de compatibilité, mais aussi de recharger en profitant à chaque fois de la carte avec laquelle la station de recharge proposera les prix les moins chers. Certains réseaux comme Fastned acceptent aujourd’hui plus de 50 cartes de recharge différentes, mais toutes ne seront pas facturées au même prix. D’autres comme TotalEnergies sont plus strictes d’où l’importance aussi de toujours rouler avec plusieurs cartes sur soi.

Comment payer moins cher avec une carte de recharge ?

Avant de passer en revue chaque offre de carte disponible, voyons comment faire pour payer moins cher les recharges de votre voiture électrique. Nous avons déjà un peu évoqué l’intérêt d’avoir plusieurs cartes pour mettre toutes les chances de son côté d’être en capacité de payer moins cher, voyons maintenant lesquelles choisir et pourquoi. En bonus, un conseil pour choisir le plus efficacement possible sans effort.

Les prix des cartes de recharge

Toutes les cartes de recharge ne sont pas gratuites. Certaines sont payantes au moment de leur commande, ou accessible sur abonnement. Cette tarification ne les rend pas forcément plus chers, car le coût à la recharge peut être plus attractif que sur une carte gratuite ensuite. Voici les tarifs des cartes de recharge les plus populaires en France en 2024 :

• Carte ChargeMap Pass : 19,90 euros
• Carte Shell Recharge : gratuite
• Carte Ionity : 17,99 euros/mois
• Carte Izivia EDF : 15 euros
• Carte Freshmile : 4,99 euros
• Carte Fulli (ex-KiWhiPass) : 19 euros ou 24 euros/an
• Carte Plugsurfing : 9,95 euros
• Carte Ma Carte De Recharge : 19 euros
• Carte Q8 : gratuite
• Carte TotalEnergies : gratuite
• Carte Fastned et Fastned Gold : gratuite et 11,99 euros/mois
• Carte EVBox : 2,42 euros/mois
• Carte EV-Point : gratuite
• Carte Audi : de 4,87 euros/mois à 17,65 euros/mois
• Carte Kia : gratuite
• Carte BMW : gratuite ou 4,99 euros/mois
• Carte Volkswagen : 9,99 euros puis de 0 à 17,99 euros/mois

Frais d’utilisation des cartes :

• Carte ChargeMap Pass : 10 % du coût de la charge
• Carte Shell Recharge : 0,35 euro par charge
• Carte Ionity : sans frais
• Carte Izivia EDF : sans frais
• Carte Freshmile : variable
• Carte Fulli (ex-KiWhiPass) : 0,70 euro ou 0,35 euros si abonnement
• Plugsurfing : 10 % du coût de la charge
• Carte Ma Carte De Recharge : selon point de charge
• Carte Q8 : 0,35 euro par charge (max : 7 euros par mois)
• Carte TotalEnergies : 0,60 euro par charge
• Carte Fastned : sans frais
• Carte EVBox : 10 % du coût de la charge
• Carte EV-Point : 0,17 euro par charge
• Carte Audi : frais d’occupation après 90 ou 180 minutes
• Carte Kia : 0,49 euro
• Carte BMW : sans frais
• Carte Volkswagen : 0,30 euro par charge (ou gratuit si abonnement)

Comment choisir la bonne carte de recharge ?

Les bornes de recharge proposent des prix bien différents en fonction des cartes utilisées. Cela peut aller du simple au triple sur la note finale. Pour éviter de se faire avoir, mieux vaut-il donc disposer de plusieurs cartes de recharge afin d’en avoir toujours une qui vous permettra de profiter des meilleurs prix sur une station de recharge. Parfois, ces cartes aux tarifs préférentiels seront celles qui nécessitent de payer un prix fixe ou un abonnement. Des dépenses qui peuvent finalement se rentabiliser en quelques recharges uniquement, grâce aux meilleurs tarifs au kWh.

Le plus important est donc de pouvoir faire une estimation des cartes qui vous seront les plus intéressantes en fonction des stations sur lesquelles vous êtes susceptible le plus de vous rendre. Pour cela, la solution maline est de passer par une application de suivi des prix des recharges des stations en fonction des cartes. Il existe par exemple ChargeMap, A Better RoutePlanner (ABRP) ou encore ChargePrice. Vous pourrez ainsi renseigner les stations qui se trouvent près de chez vous, sur votre trajet quotidien, ou celles que vous serez susceptibles d’utiliser pour des vacances par exemple.

Cette estimation doit donc pouvoir prendre en compte sur la balance le combo abonnement (ou achat de la carte), frais d’utilisation et tarifs de l’électricité pratiqués par les bornes en fonction de votre carte. La carte ChargeMap Pass est très sollicitée par les Français tant elle permet d’accéder à de nombreuses stations, mais il est plus malin d’en choisir deux ou trois de plus dans son portefeuille. Les cartes de recharge des constructeurs, comme celle Volkswagen ou de Kia, sont très intéressantes pour se recharger sur les bornes de recharge rapide Ionity, mais ne sont pas rentables qui il s’agit des autres stations.

Les meilleures cartes de recharge électrique en 2024 :

• ChargeMap Pass
• Pass Ulys Electric
• Fulli
• Freshmile
• Izivia

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Conclusion : quel badge de recharge choisir ?

À l’heure où la France se prépare à atteindre les 100 000 bornes de recharge, on compte pas moins de 100 000 utilisateurs inscrits à ChargeMap et sa carte ChargeMap Pass. La plus populaire des cartes de recharge en France à ce jour a su allier les besoins des conducteurs de voitures électriques sur la question de la recharge : trouver où se trouvent les bornes et pouvoir payer avec une carte sans abonnement. Elle est loin d’être la moins chère, mais fait partie de celles les plus compatibles partout, et qui ne vous mettront pas dans l’embarras.

D’autres comme les cartes Ulys, Fulli, Freshmile ou Plugsurfing font aussi partie des plus populaires et des plus intéressantes à avoir. Cela montre que les opérateurs spécialisés n’ont pas à baisser la tête face à d’autres comme les opérateurs de réseau (EDF avec Izivia ou TotalEnergies et Shell). Pour ceux qui cherchent à pouvoir recharger le long des autoroutes en voyage, mieux vaut-il garder sa carte de recharge constructeur (pour de meilleurs tarifs Ionity) ou bien d’aller souscrire à un abonnement Fastned. Tesla n’est pas à l’écart cela dit : avec ses tarifs accessibles, les conducteurs d’autres marques peuvent tout de même avoir intérêt à aller se recharger sur l’un des Superchargeurs.

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Autrement, il est intéressant de se pencher sur les cartes régionales ou locales, près de chez soi. Elles peuvent offrir de très bons prix, souvent meilleurs que les tarifs sur les cartes universelles qui embrassent un plus grand nombre de stations de recharge. En France nous avons de la chance : le maillage est plutôt important et chaque région a fait des efforts pour proposer sa version de la carte de recharge, avec parfois ses propres bornes d’ailleurs. Il ne faut pas non plus hésiter d’aller à chercher à l’extérieur des frontières pour trouver la meilleure carte de recharge possible selon vos besoins, en Belgique, en Suisse ou en Allemagne.

Une chose est sûre : avec autant de solutions, une concentration du marché est fort probable. Les clients feront leur sélection et seules les cartes les plus compétitives resteront. Mais on distingue quand même encore aujourd’hui une grande pluralité dans les choix stratégiques des opérateurs de réseaux ou des opérateurs spécialisés. Les tarifications diffèrent, les bornes ont tendance à se replier sur leur propre carte, et la compatibilité universelle est loin d’être actée. Rappelons-le encore alors : pour avoir toutes les cartes en main au volant de votre voiture électrique, pensez à vous constituer un bon jeu, sans hésiter à prendre un ou deux jokers.