Si vous évoluez dans l’univers des crypto-monnaies, alors vous avez sans doute déjà entendu parler d’Ethereum (ETH), le deuxième actif numérique le plus capitalisé du marché, juste derrière le Bitcoin. Cependant, cela ne signifie pas forcément que vous savez de quoi il s’agit exactement.
Afin de vous expliquer en quoi consiste Ethereum, nous avons décidé de rédiger un guide sur le sujet. Cela vous permettra de découvrir dans les grandes lignes ce qu’est Ethereum (au travers d’une définition mais aussi d’explications concernant son fonctionnement, son histoire, et son avenir).
Ethereum, le premier projet à introduire les smart contracts
Pour beaucoup d’utilisateurs, Ethereum est connu essentiellement comme étant la première crypto-monnaie à avoir introduit le concept de smart contract (contrat intelligent en français).
Avant cela, les actifs numériques servaient essentiellement de moyens de paiement, chacun ayant ses caractéristiques propres comme la vitesse des transactions ou le nombre total de tokens disponibles.
Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’on les qualifiait jusqu’à cette époque de crypto « monnaie » et que de nos jours, nous avons plutôt tendance à utiliser le terme crypto « actif » étant donné que les nouvelles devises numériques sont capables de faire bien plus que de servir de moyen de paiement.
Avec l’introduction des smart contracts, Ethereum a permis de révolutionner l’industrie blockchain en intégrant la possibilité de programmer des lignes de code qui peuvent s’exécuter de façon automatique lorsque des conditions bien précises sont remplies. Nous verrons cela en détail plus loin dans ce guide expliquant ce qu’est Ethereum.
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Un peu d’histoire
Avant d’expliquer le côté technique d’Ethereum, il est intéressant de parcourir brièvement son histoire.
Cela nous permettra ainsi de découvrir son évolution de ses débuts jusqu’à aujourd’hui et de constater tout le chemin parcouru au fil des années.
La présentation du white paper par Vitalik Buterin
Comme pour la plupart des projets cryptos, l’histoire de l’Ethereum commence avec la publication de son white paper. Cela s’est déroulé en décembre 2013 et a été effectué par Vitalik Buterin, qui est de nos jours considéré comme étant le fondateur de ce premier crypto-actif programmable.
En réalité, on peut considérer qu’il y a au total 5 co-fondateurs. En plus de Vitalik Buterin, on peut citer Gavin Wood (aussi créateur de Polkadot), Charles Hoskinson (aussi créateur de la blockchain Cardano), Anthony Di Lorio et Joseph Lubin.
Contrairement au Bitcoin, les personnes qui ont fondé le projet sont toutes connues et ne se cachent pas derrière un pseudonyme.
La prévente et l’ICO
Au cours de l’année 2014 a eu lieu une récolte de fonds qui a permis de recevoir des financements pour mettre en place le projet.
Dans le jargon, on appelle cela une ICO pour Initial Coin Offering, l’équivalent crypto d’une IPO dans le monde des marchés financiers traditionnels.
La levée de fonds s’est faite en début d’année 2014 pour un montant de 31 591 BTC, soit environ 18 millions de dollars à l’époque.
A partir de cette somme, 60 millions d’ethers ont été distribués aux investisseurs, auxquels il faut en rajouter 12 millions supplémentaires pour les membres de l’équipe. Cela fait donc un total de 72 millions d’ETH pour une levée de fonds de 18 millions, soit 0,25$ par jeton. Si on compare ce montant à la valeur actuelle d’un ether, on se rend compte que les investisseurs initiaux ont réalisé un retour sur investissement assez conséquent.
Le lancement de la blockchain Ethereum
A peu près un an et demi après la publication du white paper par Vitalik Buterin, la blockchain Ethereum a fini par être programmée conformément au plan initial. Le lancement a donc eu lieu le 30 juillet 2015. Dès le 12 août 2015, le prix d’un ether atteignait déjà les 1$, soit 4 fois la valeur d’un token lors de l’ICO.
Pour la petite anecdote, une mise à jour dénommée « Ice Age » a été effectuée le 8 septembre 2015 au bloc 200 000. Elle visait à modifier la « Difficulty Bomb ».
Celle-ci a été repoussée à de nombreuses reprises et au moment où nous rédigeons cet article, elle n’a toujours pas été implémentée et devrait normalement l’être lorsque le réseau Ethereum passera dans sa version 2.0.
La première ICO à se dérouler sur le réseau Ethereum
Ethereum est connu pour avoir permis à de nombreux projets de voir le jour grâce aux smart contracts qui permettent de réaliser des ICO sur son réseau.
Au cours du mois d’octobre 2015, Augur (REP) a été le premier projet à avoir réussi à mener à bien une levée de fonds grâce à la blockchain Ethereum.
La tendance va s’accélérer au cours de l’année 2016 et connaîtra son apogée en 2017 lorsque de nombreuses ICO ont été effectuées grâce à Ethereum.
Cela conduira à une explosion des cours du token ETH à presque 1500$ en fin d’année 2017 et à l’éclatement de la bulle liée aux ICO qui a plongé le marché dans une mauvaise période pendant toute l’année 2018 et une bonne partie de l’année 2019.
La séparation entre Ethereum (ETH) et Ethereum Classic (ETC)
Au cours du mois de mai 2016, une Decentralised Autonomous Organisation (DAO) a été mise au point. Celle-ci a récolté un total de 12 millions d’ethers et devait servir à financer de nombreux projets en lien avec la blockchain Ethereum. Cependant, l’histoire a été de courte durée.
Le 17 juin 2016, des hackers ont réussi à exploiter une faille dans le code source de l’organisation. Cela leur a permis de détourner environ 4 millions d’ethers. Devant le scandale provoqué par ce piratage, un vote s’est déroulé le 15 juillet 2016 afin de savoir comment régler ce problème. Il en est ressorti que 87% des utilisateurs voulaient que la blockchain Ethereum revienne en arrière juste avant le piratage, tandis que 13% refusaient catégoriquement cela.
Devant cet état de fait et l’impossibilité de réconcilier ces deux opinions très différentes, un fork s’est produit, séparant alors le projet en deux entités distinctes qui fonctionneront alors de façon indépendante. Le 20 juillet 2016, au bloc 1,920,000, les partisans d’un retour en arrière juste avant le piratage ont alors continué à utiliser l’appellation Ethereum et à utiliser le symbole ETH.
Les autres personnes qui considéraient que tout ce qui s’était produit sur la blockchain ne pouvait être annulé ont continué de leur côté sur le projet dénommé Ethereum Classic avec le symbole ETC.
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Le passage du Proof-of-Work (PoW) au Proof-of-Stake (PoS)
Lors de sa sortie, Ethereum fonctionnait selon un consensus Proof-of-Work (PoW).
Cependant, dès le début, il était prévu qu’à terme le projet adopte un système Proof-of-Stake. Les développeurs ont en effet décidé qu’il était plus simple de lancer le projet avec un consensus PoW, puis de basculer vers un système plus écologique par la suite.
Au moment où nous rédigeons ces lignes, Ethereum fonctionne toujours avec le consensus de PoW, mais devrait passer à un consensus PoS vers septembre 2024.
Certaines personnes ont déjà bloqué 32 ethers pour devenir des vérificateurs sur le réseau et attendent avec impatience la mise à jour Ethereum 2.0 pour pouvoir en profiter.
Comment fonctionne Ethereum ?
Maintenant que nous avons vu dans les grandes lignes l’histoire d’Ethereum, il est temps d’analyser le côté technique du réseau.
Pour cela, nous allons commencer par expliquer un peu plus en détail ce qu’est le Proof-of-Work et le Proof-of-Stake dont nous avons parlé au point précédent.
Le Proof-of-Work (PoW)
Ethereum a commencé son histoire en utilisant le Proof-of-Work (PoW) ou preuve de travail en français.
Dans un tel système, les transactions sont vérifiées par ce qu’on appelle des mineurs. Afin qu’une transaction soit validée et inscrite dans un bloc, puis sur la blockchain, les mineurs entrent en compétition entre eux pour résoudre des opérations mathématiques complexes.
Pour cela, ils doivent utiliser de la puissance de calcul qui est fournie grâce à du matériel informatique très puissant. L’inconvénient de cette méthode est qu’elle est très gourmande en énergie. En effet, il est nécessaire de consommer énormément d’électricité pour faire tourner du matériel dernier cri et à une époque où l’écologie prend de plus en plus d’ampleurs, ces dépenses énergétiques sont de moins en moins acceptables.
Lorsqu’un mineur réussit à résoudre l’équation mathématique qui permet d’insérer un bloc sur la blockchain, il empoche alors une récompense de minage, ce qui lui permet d’amortir le coût de son matériel informatique et de payer ses dépenses en électricité.
Le Proof-of-Stake (PoS)
Avec le consensus Proof-of-Stake (PoS), ou preuve d’enjeu en français, la vérification des transactions ne se déroule plus en faisant entrer des mineurs en compétition pour résoudre des opérations mathématiques complexes.
A la place, un système composé de nodes, ou nœuds en français, se charge de vérifier les transactions.
Pour devenir un validateur dans la version Ethereum 2.0, il faut « mettre en stake » 32 ethers. Néanmoins, le système PoS du réseau Ethereum peut plutôt être qualifié de « Delegated Proof-of-Stake » car il est possible de se cotiser à plusieurs pour mettre en commun 32 ethers afin d’agir comme un seul et même validateur.
Techniquement, une seule personne est considérée comme étant le validateur, mais elle doit redonner une partie des profits qu’elle obtiendra en vérifiant les transactions aux individus qui lui ont « déléguée » les ETH manquants pour atteindre le seuil des 32 ethers.
Dans un tel consensus, une transaction est vérifiée par un nœud choisi de façon aléatoire sur le réseau. Ensuite, d’autres nœuds vérifient également à leur tour cette même transaction et si elle est conforme, elle est considérée comme valide.
Le “validator node” empoche alors des récompenses. Cependant, si l’opération est considérée comme frauduleuse, le nœud central, et les personnes qui lui ont délégué des tokens subissent des pénalités qui sont prélevées sur les ethers mis en stake.
Cela permet ainsi de limiter fortement les dépenses énergétiques tout en assurant une sécurité acceptable sur le réseau.
Des récompenses sont fournis aux validateurs afin d’agir de façon honnête, tandis que des pénalités sont prévues pour sanctionner les individus qui n’agissent pas comme ils devraient.
Le langage de programmation Solidity
Si vous vous y connaissez un peu en informatique, vous devez savoir qu’il existe de nombreux langages de programmation qui sont utiles pour des domaines bien particuliers.
On peut par exemple citer le Python, le C++ ou encore HTML. Dans le cas du réseau Ethereum, tout se code selon le langage Solidity.
Si vous désirez programmer des smart contracts sur la blockchain Ethereum, il est obligatoire de maîtriser le langage Solidity ou de trouver des programmeurs compétents qui puissent le faire à votre place.
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Les smart contracts
Comme nous l’avons vu en introduction, Ethereum a été la première blockchain à permettre la création de ce qu’on appelle des smart contracts.
En français, on peut retrouver parfois l’appellation contrat intelligent, mais on utilisera très souvent la version anglaise de ce terme. Vous expliquer en long et en large en quoi consiste un smart contract mériterait un article à part entière. Nous allons donc essayer de le faire le plus succinctement possible, même si nous devrons faire quelques approximations pour cela.
Un smart contract est un bout de code qui est programmé pour s’exécuter lorsque des conditions bien précises sont remplies. Pour cela, les informations doivent être accessibles sur la blockchain Ethereum ou être amenées dessus par un organisme indépendant comme un oracle (Chainlink par exemple).
Le cas le plus emblématique a été celui de nombreuses ICO ayant vu le jour grâce à la blockchain Ethereum.
Les participants devaient envoyer des ethers à une adresse bien précise et lorsque le montant défini à l’avance était atteint, l’ICO se terminait. Par la suite, des tokens du projet étaient distribués de façon automatique à tous les participants à l’ICO sur l’adresse de wallet qu’ils ont utilisé pour acheter des jetons.
Les applications décentralisées (Decentralised Applications – DApps)
Ceci étant dit, les smart contracts ne se limitent pas aux seules ICO. En imbriquant plusieurs smart contracts les uns dans les autres, il est possible de construire ce qu’on appelle des applications décentralisées. Pour faire simple, ce sont des applications particulières qui fonctionnent en utilisant la technologie blockchain.
Là aussi, Ethereum a été un pionnier dans le secteur. De nombreuses DApps ont vu le jour sur le réseau et beaucoup d’applications concrètes ont été créées. Le cas le plus emblématique a été tous les projets DeFi qui ont explosé au cours de l’année 2020 (Aave, Maker, Compound, etc), une bonne partie d’entre eux fonctionnant grâce à la blockchain Ethereum.
Les tokens ERC-20
Il existe en fait deux types de cryptomonnaies différentes. Celles qui fonctionnent avec leur propre blockchain et dans ce cas, on utilise l’appellation « coin » pour définir l’actif natif du réseau. On peut citer par exemple le BTC, l’ETH ou encore le XRP.
Et puis il y a celles qui utilisent la blockchain propre à une autre crypto-monnaie pour exister. Dans ce cas, l’actif du projet est appelé « token » (en français on parle de jeton). Cependant, dans la pratique, vous pourrez retrouver le terme « coin » utilisé comme synonyme même si, sémantiquement, il s’agit d’une erreur.
Comme nous l’avons vu, Ethereum a permis à de nombreux projets de voir le jour en utilisant son réseau pour mener à bien une ICO. Lorsque des tokens sont distribués aux participants d’une ICO effectuée sur Ethereum, on les qualifie d’ERC-20 ou ERC20.
Parfois, des projets se servent uniquement du réseau Ethereum dans le but de mener à bien leur levée de fonds initiale, puis mettent au point leur propre blockchain par la suite. Cela a été le cas avec le Binance Coin (BNB) qui était à ses débuts un token ERC-20 mais qui fonctionne désormais avec sa propre blockchain.
Les tokens non fongibles (Non Fungible Tokens – NFT)
2017 a été l’année des ICO. 2020 a été celle de l’explosion de la DeFi. 2021 a été celle des NFT. Et à chaque fois, c’était en se basant principalement sur le réseau Ethereum.
Les NFT sont des tokens non-fongibles, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent exister qu’en un seul et unique exemplaire. Sur le réseau Ethereum, ils suivent le standard ERC-721 ou ERC-720. Là aussi, parler des NFT mériterait un article entier. Nous allons donc devoir faire court et précis pour vous expliquer leur utilité.
Du fait de leur caractère unique, les NFT permettent plusieurs applications concrètes bien pratiques dans la vie de tous les jours.
Par exemple, un NFT peut se référer à un bien qui existe dans le monde réel, comme une maison. En possédant le token non-fongible correspondant, on peut alors prouver que la maison nous appartient réellement. C’est sans doute quelque chose qui va se démocratiser dans le futur et qui va être de plus en plus utilisé dans le domaine.
Mais les NFT c’est aussi beaucoup de spéculations. On a vu de nombreuses « œuvres d’art » virtuelles se vendre parfois à des sommes folles.
Il s’agissait très clairement d’une bulle qui a fini par exploser. Cependant, les choses semblent se régulariser petit à petit et les NFT commencent enfin à être utilisés de façon plus responsable, leur procurant ainsi une réelle utilité dans nos besoins de tous les jours qui visent à garantir la propriété d’un bien donné.
Le nombre de transactions à la seconde
Pendant longtemps, le réseau Ethereum a été limité à une quinzaine de transactions à la seconde. C’est très peu, surtout lorsqu’il convient d’utiliser des applications décentralisées basées sur la blockchain Ethereum qui ont besoin d’effectuer de nombreuses transactions pour faire fonctionner les smart contracts qui les composent.
Des solutions provisoires contenant de couches supplémentaires au-dessus de la blockchain principale ont été mises en place par certains projets.
Au lieu d’ajouter les transactions une par une sur la blockchain Ethereum, ces dernières sont ajoutées en groupe afin d’éviter de trop solliciter la chaîne principale du réseau. Néanmoins, cela n’est pas possible pour toutes les transactions car certaines doivent s’effectuer sur la blockchain de base afin de garantir une sécurité maximale.
La solution ultime pour régler tous les problèmes de congestion du réseau devrait venir avec la sortie d’Ethereum 2.0. Comme promis par les développeurs, la scalabilité devrait être presque sans limite, ce qui permettra au réseau de monter en charge sans le moindre souci.
Les frais de transaction
Lorsque le réseau Ethereum est saturé, cela conduit à une explosion des frais de transaction. Il n’a pas été rare de devoir payer des centaines de dollars pour effectuer une simple opération sur le réseau, ce qui a rendu malheureusement inutilisable de nombreuses applications décentralisées qui devaient réaliser une multitude de transactions pour fonctionner.
Si de tels frais sont acceptables lorsqu’on transfère une grosse somme d’argent d’un seul coup, ce n’est malheureusement pas du tout le cas avec les DApps. De ce fait, de nombreux projets ont décidé de transférer leurs activités du réseau Ethereum vers d’autres blockchains, notamment la Binance Smart Chain, Solana, Avalanche, etc.
Transférer de l’argent
Pour transférer de l’argent avec Ethereum, vous devez tout d’abord trouver l’adresse de portefeuille de la personne ou de l’exchange sur lesquels vous désirez envoyer vos ethers (ou tout autre jeton compatible).
Ensuite, il suffit tout simplement de choisir le montant que vous voulez envoyer à votre destinataire final. Il est important de ne faire aucune erreur car les transactions sont irréversibles. Si vous envoyez vos ETH à une mauvaise adresse, alors ils seront perdus à jamais sans aucune possibilité de pouvoir un jour les récupérer.
Sur le réseau Ethereum, vous avez la possibilité de choisir la vitesse à laquelle vous allez envoyer vos ethers à votre destinataire. Vous pouvez ainsi choisir d’augmenter ou de diminuer les frais que vous souhaitez payer aux mineurs.
Plus vous payez cher, plus votre transaction sera rapide. Il est également possible de faire transiter vos ETH par la Binance Smart Chain (BSC) à des coûts de seulement quelques centimes. C’est quelque chose d’assez intéressant, mais vous devez bien comprendre ces concepts car ce n’est pas à la portée des débutants.
Toutefois, veuillez garder à l’esprit que les choses peuvent changer avec la version Ethereum 2.0. Du fait du passage en Proof-of-Stake, il se peut que les transactions soient beaucoup plus rapides et moins chères pour tout le monde. Il ne sera ainsi plus forcément utile d’utiliser la BSC pour effectuer vos transferts d’ethers.
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Mettre en sécurité ses tokens ETH
Un autre aspect à prendre en compte lorsque vous possédez la crypto d’Ethereum, c’est de les mettre en sécurité. En effet, dans l’univers des cryptomonnaies, il n’y a pas d’équivalent aux banques qui peuvent s’occuper de sécuriser vos ethers à votre place. Vous êtes la seule et unique personne qui est chargée de protéger vos investissements.
Pour cela, vous avez plusieurs options, mais nous vous recommandons de les stocker en dehors d’un exchange pour plus de sécurité. Vous pouvez par exemple acheter un portefeuille de stockage à froid comme le Ledger Nano X ou bien les stocker sur une application mobile sécurisée comme Zengo.
Quoiqu’il en soit, il ne faut jamais prendre à la légère cet aspect lié à la sécurité. Même si aujourd’hui l’industrie des cryptomonnaies est de plus en plus sûre, si vous ne sécurisez pas correctement vos investissements cryptos, vous risquez de perdre tout l’argent que vous avez investi dessus.
Où acheter de l’Ethereum ?
Étant donné qu’Ethereum est la deuxième cryptomonnaie la plus populaire du marché, vous pouvez l’acheter sur des dizaines de plateformes différentes. Vous avez donc l’embarras du choix. Cependant, de nombreux courtiers et brokers sont douteux et si vous déposez vos fonds chez eux, vous risquez de ne jamais pouvoir les récupérer.
Il convient donc d’être prudent et de vous inscrire sur un site de confiance. Il en existe plusieurs, mais celui que nous pouvons vous recommander les yeux fermés s’appelle eToro.
Ce courtier en ligne possède un agrément PSAN (Prestataire de Services sur Actifs Numériques) délivré par l’AMF, le gendarme boursier français. De ce fait, cela vous donne beaucoup plus de garanties quant au sérieux et la fiabilité de cette plateforme.
eToro est très facile à prendre en main, même pour un débutant. Si vous n’y connaissez pas encore grand-chose en crypto, alors il s’agit selon nous d’un excellent exchange pour investir sur des crypto-monnaies. Quid des frais pratiqués ? Ils sont relativement bas en comparaison avec la concurrence, ce qui est une très bonne nouvelle.
De plus, le site vous propose également d’investir sur une multitude d’autres actifs numériques et vous pourrez même prendre des positions sur les marchés traditionnels si cela vous intéresse.
Après avoir pu acheter des ethers, vous n’aurez donc aucun mal à vous diversifier.
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Quel avenir pour Ethereum ?
Nul ne sait de quoi demain sera fait avec exactitude. De ce fait, ce que nous allons écrire reflète uniquement nos opinions personnelles. Il n’y a donc aucune garantie que ce que vous allez lire se concrétisera un jour ou l’autre, mais cela reste selon nous quelque chose de probable.
Dans tous les cas, vous ne devrez pas considérer cela comme un conseil en investissement, mais comme un simple avis émis par des passionnés.
L’arrivée d’Ethereum 2.0 devrait normalement changer la donne pour cet actif numérique. Ces derniers temps, le réseau a souffert de sa popularité et de sa faible capacité à monter en charge. De ce fait, devant les frais de transaction devenus trop importants, de nombreux projets n’ont eu aucun autre choix que de migrer sur des blockchains concurrentes.
Lorsque Ethereum 2.0 sera pleinement fonctionnel, l’efficacité de tout l’écosystème s’en trouvera renforcée. Les transactions seront plus rapides, les frais à payer plus faibles et la consommation énergétique bien inférieure. Le tout, en possédant un énorme niveau de sécurité, ce qui garantira l’inviolabilité de la blockchain.
Il est très probable que les projets qui ont migré vers d’autres blockchains reviennent sur Ethereum. En effet, le réseau a pour l’instant toujours prouvé que ses produits étaient fonctionnels et que sa blockchain a été la plus utilisée pour réaliser des ICO, concevoir des applications décentralisées ou encore pour émettre des NFT.
Selon nous, si le problème de la lenteur des transactions et les frais liés à ces dernières est résolu, il y a même fort à parier que des blockchains concurrentes comme Solana ou Cardano ne s’en remettent pas et qu’Ethereum puisse attirer sur son réseau une grande majorité des utilisateurs de toutes les chaînes qui permettent de programmer des smart contracts et des DApps.
Conclusion
Nous espérons que notre article vous a plu et que vous comprenez un peu mieux en quoi consiste le réseau Ethereum. Comme vous l’avez constaté, c’est un projet qui possède de nombreuses facettes et qui est très apprécié au sein de l’écosystème blockchain.
Comme dit précédemment dans ce guide présentant Ethereum, nous avons dû survoler pas mal d’aspects. Beaucoup d’entre eux méritent un article à part entière pour qu’on puisse vous les expliquer complètement.
Sachez en tout cas que vous pouvez retrouver plus de détails, d’informations, ou encore des définitions complètes sur certains concepts en parcourant le site de la fondation Ethereum.
Quoi qu’il en soit, si vous désirez investir dans des crypto-monnaies, il nous apparaît judicieux de s’exposer au cours de la crypto-monnaie d’Ethereum, l’ether. Il s’agit du deuxième actif numérique le plus capitalisé et cela devrait être encore le cas pour un moment.
Pour rappel, voici les plateformes d’achat de crypto-monnaies qui sont, pour nous, les plus adaptées afin d’investir sur Ethereum de manière simple et rapide :
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