Vous avez déjà forcément entendu parler du Bitcoin. Mais si vous êtes en train de lire cet article, c’est que vous cherchez probablement à en savoir plus à son sujet. Cela tombe bien, car nous allons vous expliquer en long et en large ce qu’est réellement le Bitcoin (BTC).
Pour cela, nous allons vous offrir une définition claire du Bitcoin, revenir sur l’histoire de cette cryptomonnaie emblématique, expliquer son fonctionnement, découvrir les autres actifs numériques qui s’en sont inspirés, indiquer où il est possible d’acheter cette crypto et donner notre opinion sur son futur.
Le Bitcoin, la première cryptomonnaie fonctionnelle (Définition)
Le Bitcoin a été la première cryptomonnaie à faire son apparition sur le marché. Elle est donc de ce fait la plus connue et est d’ailleurs celle avec la plus grande capitalisation boursière. Pour beaucoup de personnes, lorsqu’on parle de crypto ou de blockchain, cela se réfère au Bitcoin.
Bien que des projets similaires aient vu le jour par le passé, le BTC a réellement été le premier à aboutir. Pour y arriver, il a réussi à résoudre un énorme problème qui existe dans l’informatique : la facilité avec laquelle on peut dupliquer des fichiers. En effet, une monnaie numérique qui peut se multiplier à l’infini n’aurait dès lors plus aucune valeur.
Grâce à la technologie blockchain et son registre distribué (ledger en anglais), le Bitcoin a été en mesure de supprimer ce qu’on appelle la double dépense, c’est-à-dire qu’un seul et même BTC ne peut être dépensé qu’une seule fois. Lorsqu’on utilise 1 BTC pour une transaction, celui-ci disparaît de notre compte et se retrouve sur le compte d’une autre personne. Cela semble assez simple à mettre en place, mais dans la réalité, il a fallu des dizaines d’années à des cryptographes de renom pour y arriver.
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Un peu d’histoire
Avant d’aller plus loin et de parler des aspects techniques du Bitcoin, il est intéressant de s’attarder sur son histoire. Cela nous permettra ainsi de mieux replacer cette invention dans son contexte et de découvrir tout le chemin qui a été parcouru jusqu’à aujourd’hui.
Les premières idées de monnaies numériques
Aujourd’hui, les cryptomonnaies fonctionnent grâce à ce qu’on appelle une blockchain. Mais un concept assez similaire, se basant sur une base de données distribuée, a été décrit par un certain David Chaum en 1982. De même, le concept de clé privée et publique ou certaines techniques cryptographiques datent de bien avant le Bitcoin.
En 1998, on retrouve les traces de deux prototypes de cryptomonnaies. La première, B-money évoquait la création d’une monnaie numérique qui serait transférée par des pseudonymes intraçables. La deuxième, le Bit Gold, voulait créer une monnaie qui n’ait plus besoin de reposer sur l’or pour garantir sa valeur.
Aucun de ces projets n’aboutira, mais l’idée de lancer une monnaie numérique de pair à pair qui fonctionnerait de façon décentralisée et sans le contrôle des banques était née.
La crise des subprimes de 2007 et financière de 2008
En juillet 2007, la crise des subprimes (des prêts hypothécaires à risque) a frappé les États-Unis. Cela a entraîné une série de faillites en cascades et, par contagion, s’est propagé à l’ensemble du système banquier créant ainsi une crise financière mondiale à l’automne 2008.
Les gouvernements du monde entier sont alors venus en aide aux banques en puisant dans les fonds publics, issus des impôts des citoyens ordinaires.
Pour certains cypherpunk, c’en était trop et il fallait trouver une solution pour s’affranchir de ce système financier qu’ils trouvaient alors pourri jusqu’à la moelle. C’est dans ce contexte qu’est né le Bitcoin.
Le livre blanc de Satoshi Nakamoto
En août 2008, le nom de domaine bitcoin.org a été réservé. Mais l’évènement le plus important pour l’histoire du Bitcoin s’est déroulé le 31 octobre de cette même année. Un certain Satoshi Nakamoto a publié le white paper (livre blanc) du projet, intitulé « Bitcoin : un système de monnaie électronique de pair à pair ». Cet article scientifique posait alors les bases de ce qu’allait être le Bitcoin et expliquait son mode de fonctionnement.
Malheureusement, et c’est encore le cas de nos jours, personne ne sait réellement qui est Satoshi Nakamoto. On ne sait pas s’il s’agit d’un individu unique ou d’un groupe de personnes, ni quelle est sa nationalité.
Cependant, le white paper ayant été rédigé dans un anglais britannique, il est possible que Satoshi Nakamoto soit Anglais ou ait vécu de nombreuses années dans ce pays. De nombreuses tentatives pour découvrir son identité se sont soldées par des échecs et certains usurpateurs ont tenté de se faire passer pour Satoshi Nakamoto.
Afin de rendre hommage à son créateur, les membres de la communauté Bitcoin ont décidé de nommer les chiffres après la virgule du BTC des « satoshis », avec un « s » minuscule.
Les pionniers et la disparition de Satoshi Nakamoto
Satoshi Nakamoto a été la première personne à avoir miné du Bitcoin. La première transaction entre deux individus s’est déroulée le 12 janvier 2009 entre le créateur du Bitcoin et Hal Finney, un cryptographe de renom.
Au début, le Bitcoin était quelque chose de très confidentiel. Peu de personnes utilisaient la technologie et les BTC n’avaient donc pas beaucoup de valeur. Ainsi, le développeur Gavin Andresen a acheté à l’époque 10 000 BTC pour 50$ ou Laszlo Hanyecz s’est fait livrer deux pizzas pour 10 000 BTC. Ce dernier événement est d’ailleurs connu comme étant le Bitcoin Pizza Day et est célébré par la communauté tous les 22 mai.
Satoshi Nakamoto a posté son dernier message en décembre 2010 de façon publique. Il a néanmoins continué à communiquer par e-mail jusqu’en avril 2011.
Après cette date, il a disparu de la circulation et on estime qu’il possédait alors plus d’un million de BTC. Cependant, le protocole étant construit pour fonctionner de façon indépendante et décentralisée, il n’y avait pas besoin d’un dirigeant unique qui pilote le projet pour que l’histoire du Bitcoin puisse continuer à s’écrire.
L’apparition des premiers altcoins
A partir d’avril 2011, on voit apparaître des cryptomonnaies alternatives au Bitcoin, d’où le nom anglais « altcoins » pour toutes les désigner. Le premier altcoin à apparaître était le Namecoin.
Chaque nouvelle cryptomonnaie apportait avec elle une amélioration par rapport au Bitcoin, comme par exemple un anonymat complet, une vitesse de traitement des transactions plus rapide, etc. Toutefois, le Bitcoin restait l’actif numérique avec le plus d’utilisateurs et la capitalisation boursière la plus importante. C’est d’ailleurs encore le cas aujourd’hui, devant le réseau Ethereum et son jeton, Ether (ETH).
Où se procurer du BTC ? Les services à considérer :
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Le scandale Mt. Gox et Silk Road
Très rapidement, il a été possible de se procurer du BTC en utilisant une plateforme d’achat spécifique que l’on nomme “exchange”. Toutefois, la sécurité présente sur ces sites à cette époque laissait à désirer et de nombreux piratages ont lieu, volant au passage tous les BTC des utilisateurs encore présents sur ces exchanges.
Le cas le plus emblématique est celui du piratage de Mt. Gox, un exchange sur lequel s’effectuaient plus de 80% des transactions crypto à l’époque. En janvier 2014, 850 000 BTC auraient été dérobés sur le site. Son responsable, Mark Karpelès, tenta de rassurer ses utilisateurs, mais a finalement dû fermer sa plateforme en février 2014.
Le Bitcoin a également souffert d’une autre mauvaise réputation qui lui colle encore parfois à la peau, celle de servir à financer le terrorisme et les activités illégales.
Jusqu’en novembre 2014, un site internet fonctionnant sur le dark web, Silk Road (la route de la soie en français), permettait à ses utilisateurs d’acheter tout un tas de produits illégaux et de payer avec des BTC. Très rapidement démantelé par le FBI, Silk Road et son dirigeant Ross Ulbricht ont laissé une image très négative du monde des cryptomonnaies.
L’ère de la régulation
Assez tôt, les différents législateurs à travers le monde ont voulu encadrer les cryptomonnaies. Cela n’a bien évidemment pas plu aux crypto-maximalistes purs et durs pour qui les États ne devaient pas du tout légiférer dans ce secteur, mais au final, nous estimons que ce n’est peut-être pas une mauvaise chose.
En effet, suite aux différentes régulations mises en place ces dernières années, les scandales sont de moins en moins importants. De ce fait, cela permet au grand public et aux investisseurs professionnels d’avoir une vision plus positive des actifs numériques.
De nouveaux fonds arrivent ainsi dans le secteur, ce qui permet à l’écosystème blockchain de poursuivre sa croissance dans de bonnes conditions.
Une nouvelle classe d’actifs en devenir
De nos jours, les cryptomonnaies commencent à être considérées comme étant une nouvelle classe d’actifs. Bien sûr, il reste encore un peu de chemin à parcourir avant que des financiers traditionnels finissent par accepter totalement les cryptos, mais c’est en bonne voie.
Il n’y a même pas encore 5 ans, le Bitcoin était décrié sur tous les grands médias et très peu de personnes évoluant dans le milieu de la finance ne prenaient sa défense.
Aujourd’hui, même si c’est un chiffre difficile à évaluer, on peut considérer que les opinions positives de ces personnes envers le Bitcoin deviennent majoritaires dans ces secteurs.
Comment fonctionne le Bitcoin ?
Maintenant que nous avons vu dans les grandes lignes l’histoire du Bitcoin, il est temps de passer en revue son mode de fonctionnement afin de mieux le définir. Comme chacun de ces aspects mériterait un article à part entière, nous allons devoir nous contenter d’expliquer brièvement ces différents points.
La blockchain
Pendant de nombreuses années, lorsqu’on parlait de Bitcoin, ce terme était toujours associé à la blockchain. D’ailleurs, certains individus utilisaient clairement Bitcoin et blockchain comme synonymes. De nos jours, on fait la différence entre ces termes puisque d’autres actifs numériques se basent également sur la technologie de blockchain pour fonctionner.
Cette technologie est, comme son nom anglais l’indique, composée d’une chaîne de blocs. Pour faire simple, dans le cas de Bitcoin et ça toutes les 10 minutes, un bloc est créé et contient des informations au sujet des transactions qui se sont déroulées sur le réseau.
Lorsqu’un bloc est créé et considéré comme valide par les membres du réseau, il est ajouté sur la chaîne. Chaque bloc possède un numéro et est suivi ou précédé par un autre bloc (sauf le premier, appelé genesis block).
La blockchain est la technologie qui a permis de régler le problème de la double dépense. En inscrivant toutes les transactions dans un registre public, on sait exactement quel BTC a été transféré d’une adresse de wallet à une autre et combien chaque portefeuille possède de BTC.
Le Proof-of-Work (PoW) ou preuve de travail
Pour fonctionner, une blockchain se base sur ce qu’on appelle un consensus. En gros, il s’agit d’une méthode qui permet de décider comment on va traiter les transactions. Dans le cas d’un système Proof-of-Work, il faut résoudre des équations mathématiques très complexes pour être capable de valider des transactions et insérer un bloc sur la chaîne.
Plus le nombre de personnes qui s’occupent de traiter les transactions (les mineurs) est important, plus les équations mathématiques à résoudre sont compliquées. A l’inverse, la difficulté baisse si le nombre de mineurs diminue.
Minage de Bitcoin : ce qu’il faut savoir sur les mineurs
Dans le jargon des crypto-monnaies, les mineurs sont les personnes qui s’occupent de traiter les transactions dans un système Proof-of-Work.
On utilise également parfois ce terme dans d’autres consensus, mais techniquement parlant, c’est une erreur. Les mineurs n’officient que dans un consensus basé sur la preuve de travail. Le terme a été choisi en analogie avec les mineurs travaillant dans les mines d’or, le Bitcoin étant considéré par certains comme de l’or numérique.
Pour être en mesure de traiter les transactions, il faut fournir de la puissance de calcul. Au tout début de l’ère du Bitcoin, un simple ordinateur était suffisant. Puis il a fallu des systèmes spécialisés appelés RIG. Ensuite, il a fallu se joindre à des pools de minage (un ensemble d’individus agissant comme un seul) pour être en mesure de vérifier les transactions sur le réseau.
De nos jours, les opérations mathématiques à résoudre pour miner du Bitcoin sont tellement complexes qu’elles sont réalisées par ce que l’on appelle des fermes de minage. Il s’agit parfois de grosses structures ressemblant à des datacenters qui sont composées de milliers d’appareils spécialisés dans le mining.
Les récompenses de bloc
Pour effectuer des opérations de minage, il faut investir dans du matériel performant. En outre, il est également nécessaire de dépenser de l’électricité pour faire tourner toutes ces machines. Comme on peut s’en douter, cela représente un coût important. Or, il est évident que presque personne ne veut travailler gratuitement ou à perte.
A chaque fois qu’un bloc est découvert (inscrit sur la blockchain), des récompenses sont offertes à la personne qui a réussi à résoudre l’opération mathématique. Ces récompenses étaient de 50 BTC par bloc au tout début de l’invention du Bitcoin et sont divisées par 2 environ tous les 4 ans (on parle de halving). On est ainsi passé de 50 à 25, puis à 12,5 et actuellement à 6,25 BTC par bloc découvert.
Au total, il y aura un maximum 21 millions de Bitcoins à découvrir. Il ne pourra jamais y en avoir plus, mais il est tout à fait possible que le nombre effectif de BTC en circulation soit inférieur à ce montant à cause des pertes d’accès aux wallets. Il sera possible de découvrir de nouveaux BTC jusqu’aux environs de 2140 d’après les projections actuelles.
Le nombre de transactions à la seconde
Techniquement parlant, le Bitcoin est un peu à la traîne en ce qui concerne le nombre de transactions qu’il peut traiter à la seconde. En effet, il n’est pas en mesure de s’occuper de plus de 7 opérations, ce qui est relativement peu.
Toutefois, des solutions alternatives comme des chaînes secondaires ou d’autres améliorations peuvent augmenter ce nombre. Malheureusement, pour monter en charge et traiter bien plus d’opérations par seconde, il faudrait revoir en profondeur le code du Bitcoin, ce qui n’a jamais encore été fait et qui n’est pas du tout du goût de la communauté.
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Les transferts
Pour effectuer des transferts entre deux utilisateurs, il faut utiliser ce qu’on appelle une adresse de wallet Bitcoin. Lorsqu’on possède l’adresse de portefeuille de son destinataire, que ce soit un particulier ou une plateforme, il suffit alors d’insérer le nombre de BTC que l’on désire envoyer vers cette adresse et de valider la transaction.
A chaque fois, il est nécessaire de payer des frais aux mineurs pour effectuer une transaction. Ces frais varient en fonction de la congestion du réseau. Ainsi, si peu de personnes veulent envoyer des BTC à un moment donné, les frais sont plus bas que dans le cas contraire.
Lorsqu’on envoie de gros montants, les frais sont relativement faibles en pourcentage, mais c’est l’inverse lorsque les sommes sont très petites. La durée pour envoyer des BTC est aussi variable et est généralement comprise entre 5 et 30 minutes.
Il faut également faire très attention lorsque vous transférez du Bitcoin. En effet, toutes les transactions sont irréversibles. Si vous vous trompez dans l’adresse de wallet du destinataire, alors les Bitcoins envoyés seront perdus à tout jamais.
De même, vous ne pourrez pas réclamer un remboursement si vous avez payé des produits ou des services avec du BTC à quelqu’un qui n’aurait pas honoré sa parole car il n’y a aucune banque ou organisme de contrôle qui peut vous protéger.
Comment sécuriser ses Bitcoins : explications
Lorsque vous achetez du Bitcoin, vous êtes également responsable de la sécurisation de vos BTC. Personne ne peut s’en occuper à votre place. Vous devez vous en charger par vous-même.
Pour cela, il convient généralement d’utiliser un portefeuille de stockage et de ne jamais laisser ses BTC sur un exchange, sans quoi un hacker pourrait vous les dérober ou les dirigeants de l’exchange partir avec la caisse.
Au tout début de l’ère du Bitcoin, les vols de BTC et les arnaques étaient monnaie courante dans l’industrie.
Grâce aux différentes régulations mises en place, vous pouvez désormais laisser vos actifs numériques sur certaines plateformes réputées fiables et sérieuses. Toutefois, gardez à l’esprit que le meilleur moyen de sécuriser vos BTC, c’est de les mettre en sécurité sur un portefeuille de stockage dont vous et vous seul possédez les accès.
Si ce sujet vous intéresse, nous ne pouvons que vous conseiller d’aller faire un tour sur notre article traitant du stockage de Bitcoin et de crypto-monnaies.
Les différents forks du Bitcoin (BTC)
Au cours de sa longue histoire (à l’échelle des cryptomonnaies), le Bitcoin a connu plusieurs forks. C’est un terme utilisé pour décrire une cryptomonnaie qui se sépare de la blockchain de base pour évoluer de son propre côté ou bien qui s’inspire fortement du code source d’un actif numérique pour créer le sien.
Les forks du Bitcoin sont assez nombreux car il s’agit de la cryptomonnaie la plus ancienne et la plus populaire. Parmi ceux-ci nous allons vous parler brièvement de 3 cas différents. Le Litecoin (LTC), qui s’est inspiré du code source, le Bitcoin Cash, qui s’est séparé du Bitcoin et le fork du Bitcoin Cash.
Le Litecoin (LTC)
Le Litecoin a formellement été créé le 7 octobre 2011 par un ancien employé de Google. Pour cela, le code source s’est très largement inspiré de celui du Bitcoin, mais en y incorporant quelques modifications.
Par exemple, la durée d’un bloc est de 2 minutes 30 contre 10 minutes pour le Bitcoin et le nombre maximal de LTC qui peut être miné est de 84 millions contre 21 millions de BTC. Les récompenses de bloc sont par contre identiques, puisque la durée d’un bloc est 4 fois moindre pour une offre totale 4 fois supérieure.
Cette cryptomonnaie est arrivée sur le marché en voulant résoudre deux gros problèmes du Bitcoin à l’époque : la lenteur de ses transactions et le coût de ces dernières. Pour certains, le Litecoin est à considérer comme de l’argent (le métal) numérique en analogie avec l’or pour le Bitcoin.
Le Bitcoin Cash (BCH)
Le Litecoin n’est pas à proprement parler un fork du Bitcoin puisqu’il a commencé son histoire en partant de 0. Cependant, le Bitcoin Cash s’inscrit bien dans la lignée du Bitcoin car leur histoire a été commune depuis la création de cette première cryptomonnaie.
Après des différences de points de vue entre des membres de la communauté au sujet de la taille des blocs, le Bitcoin Cash s’est séparé du Bitcoin le 1er août 2017. Toutes les personnes possédant 1 BTC ont reçu 1 BCH sur la même adresse de wallet.
Partant du constat que de plus en plus de transactions se déroulaient sur le réseau, les partisans du Bitcoin Cash ont voulu créer une version du BTC où la taille des blocs serait plus importante afin de pouvoir traiter plus d’opérations.
Le Bitcoin Cash ABC (BCHA) et le Bitcoin Cash Satoshi Vision (BSV)
Le Bitcoin Cash lui-même a subi un fork le 15 novembre 2018 et celui-ci a marqué les esprits de tous les investisseurs crypto. Les membres de la communauté se disputaient sur la vision initiale de Satoshi Nakamoto et n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur ce qu’elle était réellement.
C’est à partir de ce moment-là que les deux projets se sont séparés, au départ sous le Bitcoin Cash ABC et Bitcoin Cash SV (ou Satoshi Vision). Néanmoins, le fer de lance du BSV, un individu très controversé du nom de Craig Steven Wright qui a déjà prétendu à plusieurs reprises être Satoshi Nakamoto sans jamais pouvoir le prouver, a juré de détruire son rival.
Une guerre fratricide a alors opposé les projets, Craig Wright faisant tout son possible pour saboter le Bitcoin Cash ABC. Cela a mis en lumière qu’un seul individu était en mesure de mettre à mal un écosystème tout entier.
En effet, il a conduit à une chute des cours de l’ensemble des cryptomonnaies de plus de 40%. Finalement, des mesures ont été prises par des exchanges comme Binance pour bannir le BSV de leur plateforme et accorder au Bitcoin Cash ABC le statut de “fork officiel”.
Où acheter du Bitcoin ?
Il existe de nombreuses options différentes pour vous procurer du Bitcoin. Vous pouvez utiliser un distributeur dédié, demander à un ami de vous en vendre ou encore vous rendre dans certains endroits physiques spécialisés. Cependant, la plupart des ces méthodes deviennent obsolètes et sont de moins en moins utilisées. A la place, les investisseurs utilisent ce qu’on appelle un exchange ou une plateforme crypto.
Les exchanges sont des plateformes d’achat où vous pouvez acheter du Bitcoin contre de l’argent fiat (euro, dollar, etc.). Parfois, il n’est pas possible de faire le lien entre le fiat et les cryptos et il est nécessaire de se procurer un actif numérique intermédiaire avant de pouvoir acheter la crypto de votre choix. Cependant, la plupart des sites régulés et sérieux permettent de nos jours d’acheter directement du Bitcoin avec des euros, par exemple.
Il existe principalement deux types d’exchanges. Ceux dits centralisés (CEX – Centralised Exchange) et ceux dits décentralisés (DEX – Decentralised Exchange). Les premiers ont la particularité de servir d’intermédiaire entre les acheteurs. Les utilisateurs doivent déposer leur argent ou leurs cryptos sur des adresses de wallet qui appartiennent à l’opérateur. Si le site est malhonnête, il est alors possible de perdre tous ses avoirs, mais c’est plutôt rare de nos jours.
Sur les plateformes décentralisées, les utilisateurs ne déposent rien du tout sur le site. A la place, ils connectent leur wallet sur le DEX et peuvent faire des opérations sans que la plateforme puisse avoir un accès aux cryptomonnaies. Malheureusement, il faut une certaine expérience pour comprendre le fonctionnement de ces sites. Un néophyte aura énormément de mal à s’en servir.
Si vous débutez et souhaitez investir dans du Bitcoin, nous vous conseillons plutôt d’utiliser un site facile à prendre en main et possédant l’autorisation PSAN (Prestataire de Services sur Actifs Numériques) délivré par l’AMF. eToro est un exchange qui possède une telle autorisation pour exercer légalement en France et qui est simple d’accès pour les nouveaux arrivants.
Il est pour nous l’endroit idéal afin d’acheter du Bitcoin. Outre sa simplicité d’utilisation, vous allez avoir accès à énormément de fonctionnalités, d’outils, ainsi qu’à une application mobile de qualité. Les frais à payer pour chaque transaction réalisée sont en plus compétitifs.
L'investissement et le stockage des crypto-actifs sont assurés par eToro (Europe) Ltd en tant que prestataire de services d'actifs numériques enregistré auprès de l'AMF. Les investissements en crypto-actifs sont très volatils et votre capital est à risque. Une taxe sur les bénéfices peut s'appliquer.
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Quel avenir pour le Bitcoin ?
Il est très difficile de prédire l’avenir. Tout au mieux, on peut faire quelques suppositions, mais là aussi, rien ne garantit qu’elles vont se concrétiser. Ce que nous allons vous dire est donc à prendre avec des pincettes et ne reflète que nos opinions personnelles.
Le Bitcoin est une crypto-monnaie très ancienne et que l’on peut donc en toute légitimité considérer comme étant archaïque. En effet, sa technologie est vieillissante, on ne peut pas faire beaucoup de transactions à la seconde et les frais de transaction peuvent parfois s’avérer exorbitants, surtout pour les petites sommes.
Malgré tout, le Bitcoin est toujours considéré comme étant la cryptomonnaie de référence. Elle a été la première à arriver sur le marché, son protocole n’a jamais été piraté et c’est celle qui résiste le mieux aux chutes brutales des cours lors des mauvaises périodes.
De nombreux projets ont tenté de remplacer le Bitcoin au fil des ans en promettant de résoudre les nombreux problèmes rencontrés par ce dernier. Cependant, aucun n’a réussi à s’imposer et ce, pour trois raisons principales. Le Bitcoin bénéficie d’une énorme communauté qui contribue à son développement. Ensuite, beaucoup de projets n’ont pas les employés qualifiés nécessaires pour mettre au point les promesses qu’ils font à leurs investisseurs. Finalement, il est difficile de détrôner un actif dont la réputation n’est plus à faire.
Même si la quasi-totalité des nouvelles cryptomonnaies qui apparaissent sur le marché possèdent une meilleure technologie que le Bitcoin, aucune n’a vraiment réussi à s’imposer en tant que remplaçante du BTC. On peut faire l’analogie avec l’or. Encore aujourd’hui, c’est ce métal précieux qui garantit, du moins en partie, la valeur des différentes monnaies qui sont en circulation dans le monde.
Et si on remonte dans le passé, l’or est un métal qui possède cette fonction depuis plusieurs millénaires. Il est donc assez probable que le Bitcoin reste encore pour un bon moment la crypto de référence dans l’industrie blockchain. Et ça même si Bitcoin ne s’imposera sûrement jamais comme réseau de paiement… mais plutôt comme une valeur de réserve numérique.
Conclusion sur le Bitcoin (BTC)
Voilà, nous espérons vous avoir donné une bonne vue d’ensemble de ce qu’est réellement le Bitcoin.
Bien sûr, il y a tellement de choses à dire que nous avons dû faire des choix et nous n’avons malheureusement pas pu vous parler de tout dans les détails. De plus, certains concepts introduits ont été survolés afin de rendre cet article aussi digeste et accessible que possible.
Le Bitcoin a été la première cryptomonnaie, au sens où ne le concevons aujourd’hui, à apparaître sur le marché. Pendant toute son existence, jusqu’à aujourd’hui, elle est restée la crypto la plus capitalisée et la plus populaire. D’ailleurs, à elle seule, elle représente un peu moins de 50% de la capitalisation totale du secteur, ce qui montre son importance cruciale pour l’industrie blockchain.
Si vous désirez investir dans les cryptomonnaies, le Bitcoin est un actif numérique que vous devez absolument posséder dans votre portfolio. Bien sûr, sa marge de progression semble relativement limitée dans le temps, mais c’est une crypto qui a fait ses preuves au fil des ans et qui ne risque pas d’être détrônée de sitôt.
Pour rappel, voici les plateformes via lesquelles il nous semble judicieux de passer pour acheter du BTC :
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