Withings Activité Steel : la promesse
Après les Activité et Activité Pop, Withings présente la Activité Steel. On retrouve le cadran analogique et l’acier inoxydable des deux modèles précédents, ainsi que les mêmes fonctionnalités. L’occasion de faire un point sur les évolutions de l’application.
Withings Activité Steel : la réalité
Cela fait désormais sept ans que le français Withings – ou ex-français depuis son rachat par Nokia – tente d’allier le design et le tracking d’activité. Parmi les produits les plus remarqués, on mentionnera les Pulse et Pulse O2 pour ceux qui désirent suivre leur rythme cardiaque ou encore le Aura, un réveil intelligent.
Plus élégante que l’Activité Pop
Mais avec l’Activité, modèle haut de gamme fabriqué en Suisse, le fabricant a souhaité faire entrer les objets connectés dans le quotidien du plus grand nombre. Ou plutôt, de ceux qui en avaient les moyens puisqu’elle est vendue pour 390 euros. Quelques mois plus tard, l’Activité Pop faisait son apparition avec des matériaux moins nobles, mais à un prix bien plus abordable (150 euros). L’Activité Steel, présentée fin 2015, joue l’entre-deux avec le retour de l’acier inoxydable mais sans les bracelets en cuir Barénia. Elle est vendue 170 euros.
Visuellement, les différences avec les deux premiers modèles sont plutôt légères, mais notables. Le cadran brillant s’éloigne de la dimension très sportive de la pop. Même avec le bracelet en silicone – au passage plus souple et plus agréable que celui de la Pop -, l’Activité Steel retrouve une élégance qui en fait une montre très agréable à porter au quotidien. Finalement, c’est du cadran que viennent les plus nombreuses évolutions visuelles. Aux traits des heures s’ajoutent ceux des minutes et la jauge d’activité se dessine désormais en pointillés. Des détails qui apportent une touche classique à l’objet.
Après avoir proposé quatre couleurs de bracelets avec la Pop, Withings poursuit sur sa lancée en proposant désormais huit teintes, du mocha au jaune, en passant par le rouge framboise ou le khaki. Tous sont vendus avec le cadran en version blanche, sauf le modèle noir qui l’est intégralement. En revanche, on regrette l’étrange mode de commercialisation de Withings. Dans l’absolu, un bracelet supplémentaire coûte trente euros. Sauf que la marque ne les vend qu’avec l’achat de la montre, en proposant d’ajouter une seconde couleur.
Même dans ce cas, vous ne serez pas libre de votre choix puisqu’il est impossible de choisir sa composition. A titre d’exemple, ceux qui désirent une Withings Steel Khaki seront non seulement obligés d’acheter un bracelet supplémentaire – elle n’est pas vendue seule pour 170 euros, mais devront accepter le bracelet blanc, pour un total de 200 euros. Illogique, et incompréhensible.
Une fois la montre au poignet, il n’y a plus qu’à profiter de son design et attendre que les mesures tombent. Seule interaction possible directement depuis l’écran, un double tapotement sur le verre pour voir les aiguilles afficher l’heure de réveil. Pour nous sortir du sommeil, l’Activité vibre légèrement. Malheureusement, impossible de la passer en mode Snooze ou de la faire taire – grâce à un autre tapotement par exemple. Il faudra donc attendre une trentaine de secondes que cela s’arrête.
Une application légère et bien conçue
Pour le reste des paramètres et des informations, il faut passer par l’application Withings. Bien faite, elle est intuitive et légère. Il faut dire que contrairement à des produits comme le Fitbit Blaze, l’Activité Steel ne mesure que le nombre de pas et la qualité du sommeil. Pas de mesure de rythme cardiaque ni de GPS au programme.
Après une synchronisation un peu lente à notre goût – elle peut prendre jusqu’à près d’une minute, on a accès au résumé des activités pratiquées durant les derniers jours. A chaque fois, une jauge précise si les objectifs de pas ou de sommeil sont atteints. Les premiers sont paramétrables par l’utilisateur. De notre côté, nous avons opté pour 10 000 pas quotidiens. En revanche, la durée de sommeil idéale est fixée à 8 heures, sans modification possible. Ceux qui ont besoin de moins ou de plus devront donc s’adapter.
Running et natation au programme
Côté activités, les mesures de distance sont fiables. Après un entraînement sur un tapis de course, la marge d’erreur est inférieure à 10%. La montre étant étanche, l’application propose par ailleurs un mode natation. La détection des différentes phases de sommeil semble cohérente avec notre ressenti, mais ces données sont difficilement vérifiables. On regrette en revanche que l’appli ne profite pas de ces données pour offrir un réveil intelligent, à l’image de l’application Sleep Cycle. Cette dernière nécessitant de poser son smartphone à côté de l’oreiller, l’Activité Steel aurait bénéficié d’une plus-value. Malheureusement, le développement logiciel n’a toujours pas eu lieu, peut-être pour ne pas concurrencer le Withings Aura dont c’est la fonction principale.
L’application Withings peut aussi tirer partie du smartphone pour récolter des données supplémentaires. Lorsque ce dernier peut mesurer la fréquence cardiaque, celle-ci vient s’ajouter aux chiffres envoyés par la montre. Malheureusement, la mesure n’a jamais pu être prise sur notre Galaxy S6 alors que son capteur fonctionnait parfaitement en utilisant l’application santé de Samsung. L’application MyFitnessPal peut également être couplée à celle de Withings pour ceux qui désirent suivre leur alimententation et leur courbe de poids.
Sans écran, puce GPS et cardiofréquencemètre, l’Activité Steel peut tenir huit mois sans avoir à changer sa pile CR2025. Un atout considérable par rapport aux autres trackers d’activité. Avant de mettre la main dessus, nous avions adopté l’Activité Pop. Sept mois après, elle tourne encore. Partant du principe que les deux modèles fonctionnent de la même manière, la promesse est donc tenue.
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