Avec le Galaxy A6+, Samsung s’adresse aux utilisateurs qui souhaitent un smartphone grand écran, relativement performant, et assez endurant pour tenir la journée ou plus sans avoir besoin d’être rechargé. Tout cela pour un tarif raisonnable bien sûr. Commercialisé 369 euros, le Galaxy A6+ est équipé d’un processeur Snapdragon 450, de 4 Go de RAM et de 32 Go de stockage interne. Certes, c’est un peu léger aujourd’hui pour les gros consommateurs de médias, mais on peut étendre cette mémoire avec une carte Micro SD.
Un design assez classique
Esthétiquement, le Galaxy A6+ ne réinvente pas la roue. Avec son dos en aluminium et ses bandes en plastique qui dissimulent les antennes, le smartphone ressemble à n’importe quel autre appareil sorti entre 2014 et 2016. Un design ultra classique, mais qui a pour avantage d’être assez confortable à l’usage et qui semble solide. On trouve au dos un capteur d’empreintes digitales et un double module caméra, une première pour Samsung sur un milieu de gamme. Malheureusement, la marque coréenne s’est contenté d’inclure un port micro USB plutôt qu’un port USB Type-C. À ce niveau de prix, on est déçu. D’autant plus que certains appareils concurrents vendus moins chers intègrent, eux, cette nouvelle connectique. Le A6+ n’est par ailleurs pas compatible avec la charge rapide.
En façade, le Galaxy A6+ se différencie un peu plus des modèles précédents de la gamme comme les Galaxy A5. Logé au coeur d’un boîtier tout en rondeur, l’écran, au format 18,5:9, voit ses bordures en haut et en bas s’affiner sensiblement. Samsung réserve néanmoins sa technologie « Infinity Display » aux séries Galaxy S et Galaxy Note. La dalle du A6+ n’est donc incurvée comme chez ses grands frères. C’est moins immersif, mais aussi plus discret, moins fragile… et parfois plus pratique.
De technologie Super AMOLED, l’écran Full HD+ de 6 pouces du Galaxy A6+ offre une belle qualité d’affichage. Son taux de contraste presque infini permet d’afficher des noirs vraiment noirs, et sa très bonne luminosité de 524 cd/m2 rend l’utilisation de l’appareil agréable même lorsque son écran est confronté aux reflets du soleil. Par ailleurs, le labo de 01net.com a mesuré un Delta E de 4,31 dans le mode d’affichage « Photo AMOLED » (le mode standard manque de naturel), ce qui signifie que les couleurs de l’appareil sont plutôt fidèles à la réalité, sans approcher le niveau de réalisme d’un Galaxy S9 ou d’un iPhone X.
Une excellente autonomie
La très bonne nouvelle avec ce Galaxy A6+, c’est que Samsung a particulièrement soigné l’endurance de son smartphone. Équipé d’une batterie de 3500 mAh, ce qui est assez généreux sans être la plus grosse capacité du marché, le Galaxy A6+ impressionne par ses bons résultats.
En autonomie polyvalente qui même divers usages plus ou moins gourmands en ressources, le Galaxy A6+ met 14 h 46 à se décharger. Autrement dit, il est très peu probable que vous ayez à recharger cet appareil avant de rentrer chez vous le soir. En comparaison, un smartphone comme le Galaxy S9 tient 12h34, et un appareil comme le Honor 7C, équipé du même processeur, atteint les 10h55.
En communication, on peut discuter plus de 32 heures sans être interrompu. On espère que vos appels ne seront pas aussi longs !
Une navigation fluide malgré un
Avec son processeur Snapdragon 450, le Galaxy A6+ ne fait pas partie des milieux de gamme les mieux équipés. C’est d’autant plus regrettable que pour 369 euros, on trouve facilement des appareils mieux lotis chez la concurrence comme le Xiaomi Redmi Note 5 (249 euros) ou même le Nokia 6.1 (279 euros). Mais peu importe la fiche technique, reconnaissons au smartphone une qualité : sa navigation reste fluide en toutes circonstances, pour peu qu’on ne le lance pas sur des jeux ultra gourmands en ressources.
Avec Samsung Experience 9.0, la surcouche utilisée par la marque coréenne, l’appareil bénéficie d’une expérience Android complètement repensée. Les réglages, la navigation… Beaucoup d’éléments diffèrent des appareils concurrents, ce qui est au final n’est pas plus mal pour faire la différence au sein d’un marché saturé. Lors de la première configuration, on trouve les explications de Samsung bien plus complètes pour un utilisateur novice que celles proposées par défaut sur Android. Ici, tout est détaillé et paramètrable.
Quelques différences logicielles se font sentir avec le Galaxy S9, comme l’absence de fonctions AR Emoji et ses personnages animés. On ne les regrettera pas trop, mais on note tout de même que ceux-ci auraient pu parfaitement fonctionner si Samsung l’avait voulu… D’autres fonctionnalités exclusives, comme Samsung Pay ou la reconnaissance faciale sont, elles, bien disponibles. Notons cependant que le déverrouillage par le visage est plus lent qu’avec certains mobiles (proches de l’instantanéité), voire échoue parfois lors de mauvaises conditions lumineuses. On attendait mieux de Samsung.
Photo : très bon le jour, moins la nuit
Équipé d’un double module caméra de 16 et 5 Mpix (ouverture f/1.7 et f/1.9), le Galaxy A6+ est le troisième smartphone de Samsung après le Galaxy S9+ et le Galaxy Note 8 à ne pas se contenter d’un seul capteur principal. Bien sûr, son appartenance à la catégorie des milieux de gamme rend la qualité de ses photos moins impressionnante que sur ses deux cousins haut de gamme. Toujours est-il que ce double module offre la même fonction : prendre des photos avec effet bokeh. Et le résultat s’avère plutôt convaincant.
De jour, les photos du Galaxy A6+ sont vraiment réussies. Riches de détails et bien colorées, elles livrent un résultat est vraiment très appréciable. Notons aussi la vitesse d’exécution de l’autofocus, bien supérieure à celles qui caractérise les appareils de la concurrence à ce niveau de prix. Le Galaxy A6+ profite du savoir-faire de Samsung en la matière pour offrir un certain niveau de qualité et ce, malgré son prix. Seul bémol : nous avons remarqué que les photos étaient un peu trop souvent floues dès lors que l’utilisateur était en léger mouvement. L’absence de stabilisation optique joue ici en défaveur de la qualité d’image.
La nuit, la qualité photo se dégrade. Le temps mis par le smartphone pour faire le point est trop long, avec résultat final souvent plus décevant que la prévisualisation affichée sur l’écran de l’appareil. En plus d’un manque de détails évident, le Galaxy A6+ semble incapable de gérer correctement les variations de lumière, ce qui crée des halos lumineux sur les clichés.
À l’avant, le Galaxy A6+ profite d’un capteur de 24 Mpix et d’un flash LED censés sublimer vos selfies. Le résultat est satisfaisant et devrait séduire la clientèle jeune, visée par ce type de terminal et son prix. En vidéo, le résultat est tout à fait admirable même si l’appareil ne filme pas dans une qualité supérieure au Full HD.
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