Bowers & Wilkins T7 : la promesse
En tant que première enceinte Bluetooth nomade pour les anglais Bowers and Wilkins, la T7 doit tenir plusieurs promesses. La première, cela va sans dire, est d’offrir une qualité de son irréprochable. La seconde concerne la conception avec une relative solidité et une finition exemplaire. Et, pour finir, celle d’être très endurante, un critère de choix pour ce type d’appareil. Autant dire que pour la modique somme de 350 euros, nous n’en attendons pas moins. Voyons comment elle se comporte lorsqu’elle est soumise à nos morceaux préférés.
Bowers & Wilkins T7 : la réalité
Plus habitué à produire des casques, des Zeppelins sonores mais aussi quelques enceintes AirPlay, B&W s’ouvre au monde du Bluetooth (certifié Apt-X) avec cette petite enceinte T7. Et, de fait, tous les utilisateurs de PC, Mac, smartphones Android, WindowsPhone, Blackberry et bien sûr Apple, de la planète sont des cibles potentielles. A condition que ces dernières puissent dépenser 350 euros dans ce dispositif audio. Ainsi, les anglais vont essayer de se faire une petite place sur un marché déjà bien occupé par Jabra, Logitech Ultimate Ears, Sony et consorts. L’enjeu et l’ambition sont de taille, mais la T7 part avec quelques bons atouts dans sa manche. A commencer par son excellente endurance mesurée à presque 28 heures, en écoute continue, volume aux 3/4, qui la place parmi les meilleures de notre tableau comparatif.
Design réussi, fonctions classiques
De forme rectangulaire, la T7 se fond assez bien dans le décor. Son contour en plastique transparent, qui borde la grille des haut-parleurs, laisse entrevoir la structure alvéolée (façon nid d’abeille) : c’est assez inhabituel.
Mais, pour le reste, c’est très classique. Les enceintes et les radiateurs -renforçant les basses- sont dissimulés dans un coffret en métal, dont les façades avant et arrière sont aérées pour laisser passer le son.
A l’arrière se trouvent la prise pour connecter l’enceinte au courant et, par la même occasion, recharger la batterie, une entrée auxiliaire pour un jack 3,5 mm et une prise microUSB pour la mise à jour du microprogramme, le cas échéant.
Les boutons de contrôles se trouvent sur le haut de l’enceinte, camouflés dans l’épais revêtement en gomme au toucher satiné. Un bouton pour l’appairage en Bluetooth, deux touches pour le volume, un pour la lecture/pause et basta. Sur le côté droit, on distingue le bouton de mise en marche qui, une fois pressé, illumine un jeu de petites LEDs vous indiquant le niveau de charge de la batterie. Un petit son se fait entendre au démarrage, comme à l’arrêt. Que du classique.
De la puissance et du bon son en sans-fil
L’allumage prend 5 secondes tout comme l’association entre la T7 et votre périphérique. Nous l’avons testée avec un iPhone 4S et un PC portable pour le sans-fil et un iPod Nano en filaire. Pour notre playlist de test, nous utilisons, comme d’habitude, des morceaux MP3 compressés en 256 kbits de styles variés (classique, métal, R’n’B, musique de film, électro).
En connexion filaire, la T7 délivre un son assez compressé et puissant. Pas la peine de pousser le volume à fond pour sonoriser une chambre ou même une cuisine américaine. Même à fort volume, le son de l’enceinte reste précis et ne sature pas. En revanche, notre oreille est formelle : il y a plus d’aigus que de médiums et de basses dans ce petit rectangle ! Les cymbales ressortent bien, même trop, les voix sont un peu en avant et les coups de double pédale sont audibles, mais parfois un peu noyés dès lors qu’il y a du chant, deux guitares et un clavier dans le morceau.
En connexion sans fil, le flux audio est directement traité par l’amplificateur de l’enceinte. Certaines fréquences sont lissées, d’autres effacées ou bien en retrait. Le son est donc un peu plus flatteur, un peu plus chaud. Mais d’une part, il manque quelques petites nuances dans certains des morceaux de tests et, d’autre part, les aigus restent quand même bien présents. Les museler n’est toutefois pas trop difficile si vous avez la possibilité de régler l’égalisation. Il n’en demeure pas moins que nous avons préféré le rendu en Bluetooth, B&W a bien travaillé sa copie.
Pour nous assurer que nos oreilles aient vu juste, direction les tests techniques. La courbe de réponse en fréquence nous montre effectivement un beau pic dans les aigus. Le tracé ressemble à celui d’un circuit de montagnes russes par endroit, ce qui explique que certaines nuances soient « effacées » ou « déformées » en sans-fil. En revanche, le signal transmis à nos outils était très propre ce qui explique que nous n’ayons pas constaté de distorsion, même à fort volume.
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