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Test : Acer Spin 7, pourquoi ce PC hybride beau et fin peine à convaincre

Le Spin 7 d’Acer est beau, taillé pour les usages quotidiens et se démarque de la concurrence par son écran de 14 pouces enchâssé dans un boîtier de plus petite taille. Est-ce pour autant l’hybride que tout le monde attendait ?

L'avis de 01net.com

Acer Spin 7 (SP714-51-M37P)

Les plus

  • + La finesse
  • + L'écran 14 pouces dans un boîtier 13,3 pouces
  • + Le silence absolu

Les moins

  • - Les performances moyennes
  • - Le prix élevé
  • - Le clavier non rétroéclairé
  • - La connectique limitée

Performances

1 / 5

Mobilité

3.5 / 5

Affichage

3 / 5

Autonomie

1.5 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 06/02/2017

Voir le verdict

Fiche technique

Acer Spin 7 (SP714-51-M37P)

Processeur Intel Core i7-7Y75
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 256 Go
Taille d'écran 14 "
Puce graphique Intel HD Graphics 615
Voir la fiche complète

Après le PC portable Swift 7 et le convertible Switch Alpha 12, c’est maintenant au tour de l’Acer Spin 7 de venir se frotter à nos protocoles de tests. Ce PC portable hybride mise principalement sur son grand écran tactile de 14 pouces intégré à un boîtier fin et racé, pour justifier son prix astronomique de 1400 euros. Voyons si le pari est tenu.

Acer Spin 7 (SP714-51-M37P)
LM/01net.com – Acer Spin 7 (SP714-51-M37P)

Ce nouveau modèle incarne le haut du panier dans sa catégorie, à savoir les hybrides non détachables. Afin de ne pas trop dépareiller avec l’ensemble des autres machines haut de gamme d’Acer, le Spin 7 reprend lui aussi les codes vestimentaires de ces cousins.
Son boîtier est intégralement construit en aluminium anodisé de couleur sombre. Il est fin (A peine plus d’un centimètre d’épaisseur), avec des dimensions très proches de celles d’un ultraportable 13,3 pouces traditionnel. Il peut ainsi boxer dans la même catégorie que les ultrabooks et consorts. Son poids est, lui, tout à fait acceptable puisqu’il plafonne à 1,2 kilo, restant dans la moyenne des machines hybrides haut de gamme actuelles.

Acer Spin 7
LM/01net.com – Acer Spin 7

Connectique chiche, rétroéclairage absent !

Aïe, le Macbook Pro 13 a encore fait encore une victime ! Le Spin 7 n’est équipé que de deux connecteurs plein format USB Type-C et seul l’un d’eux peut accueillir l’adaptateur secteur pour la recharge de la batterie. La troisième et dernière prise présente est de type jack 3,5 mm destinée à accueillir un casque/micro. Toutes les prises sont concentrées sur le côté droit de la machine, le côté gauche n’accueillant que les touches de mise en marche et de contrôle du volume. Pas de sortie vidéo classique ni même de « mini » et encore moins d’adaptateur (USB-C/Ethernet par exemple) dans le carton. Pour les connexions réseau, ce sera Wi-Fi obligatoire !

Acer Spin 7
LM/01net.com – Acer Spin 7

Corolaire de la finesse, le Spin 7 fait l’impasse sur le clavier rétroéclairé. Dommage, la saisie dans la pénombre n’en sera que plus compliquée et l’image du « PC haut de gamme » se voit sérieusement écornée. Malgré cette lacune, les touches noires à disposition sont assez agréables à parcourir et bien proportionnées.

Acer Spin 7
LM/01net.com – Acer Spin 7

Terminons par l’immense touchpad qui trouve tout son intérêt en position PC portable classique. Sa surface un peu molle est entièrement cliquable et vos doigts peuvent y réaliser toutes sortes de manipulations (zoom, rotation, défilement, etc.) reconnues par Windows 10. Des mouvements de doigt très similaires à ceux qu’on exécute à même l’écran tactile (réactif), lorsque l’appareil passe en mode stand ou tablette.

14 pouces tout en luminosité et contraste

Grâce à ses charnières doublement articulées, le Spin 7 est un vrai yogi en puissance. Pour éviter que la qualité de l’image ne se détériore en fonction de l’inclinaison de l’écran, Acer fait appel à une dalle IPS dont les angles de vision sont très ouverts, limitant ainsi les phénomènes de déformation lorsque l’utilisateur ne se trouve pas juste en face de l’écran brillant 14 pouces Full HD.
Comme ce dernier est enchâssé dans un boîtier ayant les dimensions d’un PC 13,3 pouces, les bords noirs latéraux sont extrêmement fins. C’est à la fois esthétique et très agréable à l’usage car cela donne l’impression d’avoir une grande surface de travail, sans bordures épaisses et disgracieuses pour l’encadrer.

Passé à la sonde de test, l’écran livre tous ses secrets. La luminosité maximale moyenne est établie à 292 cd/m2 et le taux de contraste est étonnamment élevé pour de l’IPS : 1315:1. En clair, l’affichage du Spin 7 tient correctement la route et écope d’une mention « Assez Bien ». Attention, cependant, en visionnant nos vidéos test référence, les couleurs ne semblent pas toutes très justes, avec une légère dominance des rouges. Au demeurant, comme cet hybride n’est clairement pas équipé pour faire tourner des grosses applications de retouches photo ou vidéo, ce manque de fidélité ne sera pas retenu contre lui.

La bureautique d’abord, le multimédia ensuite

Compte-tenu du prix (1400 euros, rappelons-le), nous nous attendions à avoir des chevaux sous le clavier. Raté ! Le Spin 7 est une machine à écrire 2.0 qui se cantonne aux tâches les plus simples et usuelles. Rien de péjoratif dans ce constat, nous en disions tout autant du Macbook 12 qui a tout de même su trouver son public.

Dans le détail, le Spin 7 carbure à l’Intel Core i7-7Y75 et se voit nanti de 8 Go de mémoire. Cette puce fait partie des puces ultra basse consommation (7 watts) de dernière génération, les Kaby Lake. C’est Son contrôleur graphique intégré Intel HD Graphics 615 a pour mission de diffuser les images Full HD sur l’écran de l’appareil. Inutile toutefois de lui demander de se lancer dans de la 3D lourde et moyennement complexe, il n’en est clairement incapable. Côté stockage, Acer place un module SSD véloce de 256 Go dans les entrailles de l’hybride, pour des sorties de veille rapides et des démarrages canon de Windows 10, score de PC Mark 8 à l’appui.

Le jeu de composants en place permet au Spin 7 de se passer de ventilation active, de quoi garantir un silence de fonctionnement absolu (30 dB), en toute circonstance. Pendant les tests, nos tympans délicats étaient aux anges.

Autonomie : peut mieux faire !

Compte-tenu de la puissance relativement contenue du Spin 7, nous nous attendions à découvrir une machine ultra endurante, capable d’enchaîner une journée de travail sans avoir besoin de recourir à son chargeur (toujours au format bloc d’ailleurs). Que nenni !

Cet hybride se contente tout juste d’être dans la moyenne, avec 6 heures d’autonomie vidéo en lecture continue et un peu plus de 5 heures 30 minutes en utilisation polyvalente soutenue. Nous nous attendions à bien mieux de sa part !

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