A l’occasion de la Google I/O 2018, le géant américain a dévoilé la dernière itération de sa toute récente plate-forme de réalité augmentée. Lancée en août dernier seulement, ARCore (désormais en version 1.2) progresse à grand pas, pour éviter de laisser le champ libre à Apple et son ARKit, qui a pris le marché par surprise en juin dernier.
La réalité augmentée à deux, c’est mieux
Outre quelques menues évolutions, les ingénieurs du géant de Mountain View ont introduit trois nouveautés essentielles. La première s’appelle Shared AR Experiences.
Comme son nom l’indique, elle vise à permettre à deux (ou plus ?) utilisateurs de partager une expérience de réalité augmentée. Qu’il s’agisse de positionner un nouveau canapé dans votre salon ou de jouer au morpion avec deux smartphones.
Ce partage repose sur une technologie appelée Cloud Anchors, qui permet de définir la position d’un objet virtuel dans le monde réel, puis de partager son emplacement via une connexion au Cloud avec un autre smartphone. La bonne nouvelle est que tout ceci devrait fonctionner aussi bien sur Android que sur iOS.
L’AR prend une nouvelle dimension
Deuxième point central, Google emboîte le pas d’Apple et de son ARKit 1.5. Sa plate-forme de réalité augmentée est désormais capable de détecter les surfaces verticales. Cela permet de ne plus être cantonné au sol et donc d’accrocher des tableaux virtuels dans votre salon ou d’essayer une couleur de peinture sur un pan de mur.
Cette nouveauté s’accompagne également d’une autre fonction, Augmented Images. Elle offre la possibilité d’animer des surfaces verticales. Ainsi, le côté d’une boîte sur lequel est représenté un château va prendre vie. Le pont levis s’abaissera, des soldats sortiront, etc. Si une appli est conçue pour cela, il suffit de placer la boîte dans le cadre de l’appareil photo du smartphone et de regarder l’écran.
Renforcer l’offre
En lançant son ARKit et en faisant en sorte qu’une bonne part des iDevices déjà actifs soient compatibles, Apple a mis un argument colossal sur la table pour séduire les développeurs et donc enregistrer un nombre d’applications de réalité augmentée conséquent.
Pour attirer les codeurs, Google vient de son côté de présenter un nouvel outil Sceneform, qui accélérera le développement d’application d’AR pour les développeurs Java. Les créateurs d’appli pourront plus facilement développer des éléments animés en 3D sans avoir à apprendre à maîtriser des API complexes comme OpenGL.
En attendant d’avoir le son de cloche d’Apple, Google met clairement les bouchées doubles pour la réalité augmentée, comme le prouve l’intégration prochaine de cette technologie dans Maps, une des applications phares du géant américain.
Source :
Blog de Google
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