Côté face, un écran Full HD AMOLED de 5,5 pouces. Côté pile, un écran à encre électronique de 5,2 pouces. Voilà la caractéristique principale qui distingue le Hisense A2 des autres smartphones. Une originalité qui n’est pas totalement nouvelle pour autant une véritable nouveauté. Nous avions, en effet testé, en 2014 un concept similaire d’origine russe le Yotaphone 2.
Pour l’heure, le Hisense A2 est encore un prototype, dont la disponibilité est annoncée pour le mois d’octobre au prix de 399 euros. Nous avons néanmoins eu l’occasion de manipuler lors d’une conférence à Barcelone, de quoi nous faire une première idée sur la qualité du concept.
Un écran de liseuse plutôt confortable
L’écran à encre électronique de 5,2 pouces au dos de l’appareil est d’assez bonne qualité, en tout cas pour lire des livres électroniques. Même s’il est possible d’accéder à l’interface complète d’Android sur cet écran e-Ink, sa définition n’est suffisamment pas flatteuse ni franchement adaptée à l’affichage et l’utilisation d’applications.
La lecture d’un texte est, en revanche, confortable, mais l’accès à certaines fonctions, classiques sur une liseuse, mériterait d’être optimisé. On pense notamment à la gestion des chapitres, la possibilité d’ajouter une note, de consulter un dictionnaire ou encore de diminuer ou d’augmenter la taille de la police.
Hisense ne donne pour l’instant pas d’indication définitive sur l’autonomie de l’appareil en appel ou en navigation internet. Néanmoins une estimation est faite sur l’endurance en mode liseuse qui serait d’environ 30 jours. Des mesures précises seront faites lors de nos tests.
Notre premier contact avec l’appareil nous permet de constater que celui-ci ne souffre pas de ralentissements notables. Le smartphone A2 est équipé d’un processeur milieu de gamme puisqu’il s’agit d’une puce Snapdragon 430 de Qualcomm (huit cœurs à 1.4 GHz), mais on salue la présence de 4 Go de mémoire vive et, surtout, d’une capacité de stockage 64 Go. Hisense prévoit par ailleurs un emplacement microSD pour étendre la mémoire interne.
Le bouton de mise en marche du Hisense A2 fait aussi office de lecteur d’empreinte digitale. Là encore seul un test complet de l’appareil nous permettra de lever les doutes sur l’efficacité d’un si petit lecteur biométrique.
Sur notre produit de démonstration, le A2 tourne sur la version 6.1 d’Android, mais sa commercialisation n’étant prévue que pour le mois d’octobre, il sera bien livré avec Android 7.0.
Si le concept du Hisense A2 va ravir les fans de lecture, ce produit d’une marque somme toute encore assez peu connue et vendu près de 400 euros, pourrait bien avoir du mal à trouver son public.
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