Alors que nous sommes en train de finaliser les tests, nous n’avons pu résister à l’envie de vous montrer la toute dernière création de MSI, le GS65 Stealth Thin. Un PC portable ultrafin et séduisant dont le coeur de métier est pourtant… le gaming !
Tout comme l’Asus Zephyrus, sorti l’année dernière, ou encore le plus récent Gigabyte Aero 15X, le GS65 Stealth Thin de MSI est un membre de la famille des machines respectant la norme Max-Q de Nvidia. Une appellation lancée par le concepteur de GPU il y a tout juste un an, à l’occasion de la dernière édition du salon Computex.
Il tente de se fondre dans le décor
“Stealth” signifie en anglais “discret” ou “furtivité”… mais reconnaissons que ce serait un crime de ne pas exhiber fièrement cette machine 15,6 pouces tant elle est réussie. Le constructeur taïwanais ne nous a pas toujours habitué à un tel niveau de finitions… et mérite pour le coup des félicitations.
Le boîtier du GS65 est construit en alliage de magnésium assez épais et robuste par endroit, de couleur sombre qui, en main, rassure. Un liseré de couleur bronze fait tout le tour de du dos de l’écran et fait écho à plusieurs éléments de la machine (logo, contour des charnières de l’écran, grilles d’aération latérales).
Une fois le GS65 posé sur la balance, l’aiguille indique 1,85 kilo. Pas mal. Et l’épaisseur mesurée par nos soins est de 2,2 cm. De mieux en mieux ! Ni trop fin, ni trop épais (facile !), de quoi permettre à MSI de placer tout un cocktail de connecteurs (USB classique, USB Type-C, Thunderbolt 3, HDMI etc.) sur les flancs pour brancher une souris externe ou un éventuel second écran si celui de la machine ne vous suffit pas.
L’écran du GS65 suit la tendance actuelle : des bords supérieurs et latéraux très fins, mesurés respectivement à 1,2 et 0,5 cm. Le revêtement de la dalle est bien entendu mat. Celle-ci opte pour une définition Full HD et la technologie d’affichage IPS. Son taux de rafraîchissement est de 144 Hz (contre 60 normalement) et d’après nos premiers résultats de test, le rendu est plutôt de bonne qualité tant dans les jeux que dans les films. Nous avons cependant cru déceler un léger manque de luminosité. A confirmer lors du test final.
Le GS65 se pare d’un clavier signé SteelSeries. Il dispose de larges touches dont la couleur de rétroéclairage peut être définie à l’envi. Et occupe assez bien le plateau interne.
Le toucher et la course des touches sont agréables tant pour la saisie de texte que pour les longues sessions de jeu. On apprécie également que MSI ait pensé à implanter quatre touches physiques pour les fonctions “Page avant” ou “Suppr.” Pourquoi ? Parce qu’elles peuvent être assignées facilement à des commandes en jeu alors que, sur de nombreux PC portables, ces fonctions ne sont accessibles qu’en associant la touche FN et l’un des F1 à F12, peu pratiques à utiliser dans le feu de l’action.
Six coeurs et une 1070 Max-Q pour bien jouer
Sous le clavier, les chevaux ! Notre version de test (8RF-046FR à 2700 euros) propose une configuration totalement à la pointe avec un processeur Core i7-8750H dont les six coeurs hyperthreadés mobilisent leur puissance (2,2 à 4,1 GHz) pour faire tourner les jeux et les logiciels de votre choix.
Pour la 3D pure et dure, la GeForce GTX 1070 Max-Q répond présente. Elle est certes moins puissante qu’une GTX 1070 classique mais permet tout de même de jouer en Full HD sans avoir à faire trop de concessions sur les niveaux de détail. Une preuve ? Nos jeux de test The Division et Rise of The Tomb Raider tournent sans souci, avec des débits de 65 à 90 images par seconde de moyenne en utilisant des profils maison plutôt musclés.
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