Les jeux vidéo sont classés suivant la nomenclature du PEGI (Pan European Game Information), organisme paneuropéen d’informations sur les jeux. Ce système, adopté par une trentaine de pays d’Europe, définit cinq classes d’âges : 3, 7, 12, 16 et 18 ans. Le comité de classification du PEGI est composé de douze membres nommés par leurs gouvernements pour un mandat de deux ans. On y trouve des représentants des constructeurs tels que Sony, Nintendo et Microsoft, et des éditeurs comme Take two, Electronic Arts et Ubisoft. De plus, un collège d’experts, composé de psychologues, spécialistes de l’enfance, médias et juristes, assiste également le comité de classification.
Un code couleurs définit aussi les tranches d’âge
Par ailleurs, un service des plaintes peut être saisi par un consommateur ou un éditeur en cas de désaccord avec la classification d’un titre. Grâce à la coopération des fabricants de consoles et des éditeurs, ces avis figurent sur les jaquettes des jeux.Les tranches d’âge définissent l’âge minimal de l’utilisateur et celles-ci apparaissent sur fond vert pour les 3 et 7 ans, jaune pour les 12 et 16 ans ou rouge pour les 18 ans. Pour compléter cette signalétique, le PEGI appose des pictogrammes qui informent sur le contenu du titre : langage grossier et expressions vulgaires, sexe, discrimination, drogue, peur, violence, jeux de hasard et jeux en ligne. Il faut savoir que si la publicité sur les jeux vidéo est encadrée (le CSA oblige que les spots vantant les titres classés 16 et 18 ans soient diffusés après 22 heures), les éditeurs ne sont pas obligés de soumettre leurs œuvres à l’avis du PEGI qui repose avant tout sur leur propre déclaration
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